Le reprise aprés le confinement
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Claire Auf
Yann
Angel
7 participants
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Le reprise aprés le confinement
Bonjour
J'espère que tous le monde va bien après ces 8 semaines .
Le ministère des sports , l'agence du sport ont lancé une série de guide pour la reprise d'activités
Ils sont sur leur site respectif :
- Un article général sur le site du Ministère http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/reprise-de-l-activite-sportive
- Des guides pratiques post-confinement : http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/des-guides-pratiques-post-confinement-lies-a-la-reprise-des-activites-physiques
A retenir selon moi
et ici des instructions au préfets du Ministère des sports http://www.agencedusport.fr/Reprise-d-activite-des-sportifs-de-haut-niveau-et-professionnels
Pour l'instant pour les groupes de Marche Nordique, avec 10 personnes et 10 mètres d'écart entre chacune, il faut faire attention de ne pas perdre les derniers , a moins de tourner en rond sur un stade
Bonne reprise à tous
Angèle
J'espère que tous le monde va bien après ces 8 semaines .
Le ministère des sports , l'agence du sport ont lancé une série de guide pour la reprise d'activités
Ils sont sur leur site respectif :
- Un article général sur le site du Ministère http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/reprise-de-l-activite-sportive
- Des guides pratiques post-confinement : http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/des-guides-pratiques-post-confinement-lies-a-la-reprise-des-activites-physiques
A retenir selon moi
Sur les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique, une distanciation physique spécifique entre les pratiquants reste une condition indispensable à la pratique de l’activité physique : 10 mètres minimum entre deux personnes pour les activités du vélo et du jogging et une distance physique suffisante d’environ 4m2 pour les activités en plein air type tennis, yoga, fitness par exemple. Ces activités devront se faire uniquement en extérieur, dans une limite de distance du domicile inférieure à 100 kms et en limitant les rassemblements à 10 personnes maximum.
et ici des instructions au préfets du Ministère des sports http://www.agencedusport.fr/Reprise-d-activite-des-sportifs-de-haut-niveau-et-professionnels
Pour l'instant pour les groupes de Marche Nordique, avec 10 personnes et 10 mètres d'écart entre chacune, il faut faire attention de ne pas perdre les derniers , a moins de tourner en rond sur un stade
Bonne reprise à tous
Angèle
Angel- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Rhone Alpes Auvergne
Re: Le reprise aprés le confinement
Bonjour
Je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais ça va être compliqué pour tous le monde, sportivement, économiquement et socialement, même avec ces mesures , surtout pour la marche nordique ou la clientèle recherche surtout cette fameuse convivialité.
Bonne route
Je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais ça va être compliqué pour tous le monde, sportivement, économiquement et socialement, même avec ces mesures , surtout pour la marche nordique ou la clientèle recherche surtout cette fameuse convivialité.
Bonne route
Yann- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Ouest de la France
Re: Le reprise aprés le confinement
Bonjour
Il faut faire preuve de bon sens en ce moment.
Pour avoir participé à une séance dans un club de marche nordique une seule fois, c'est vrai que l'on plus sur un club de rencontre que de sports. On passe 20 mn à s'echauffer, une fois que le groupe a fini de discuter, 20 mn de marche en groupe ou personne ne nous apprend rien, le coach marchant tout seul devant et 20 mn d'étirement , et ensuite ca discute encore.
Autant aller marcher seule , ou avec une amie comme je le fais maintenant.
claire
Il faut faire preuve de bon sens en ce moment.
Pour avoir participé à une séance dans un club de marche nordique une seule fois, c'est vrai que l'on plus sur un club de rencontre que de sports. On passe 20 mn à s'echauffer, une fois que le groupe a fini de discuter, 20 mn de marche en groupe ou personne ne nous apprend rien, le coach marchant tout seul devant et 20 mn d'étirement , et ensuite ca discute encore.
Autant aller marcher seule , ou avec une amie comme je le fais maintenant.
claire
Claire Auf- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : région parisienne
Re: Le reprise aprés le confinement
Bonjour
Je vous propose un article paru sur le journal La Marseillaise du 12 Mai parlant d'une étude réalisée pendant le confinement par l'institut des sciences du mouvements .
L'article est ici : http://www.lamarseillaise.fr/sports/autres-sports/82112-ne-pas-regresser-l-obsession-du-sportif-confine
Bonne lecture
Gérard
Je vous propose un article paru sur le journal La Marseillaise du 12 Mai parlant d'une étude réalisée pendant le confinement par l'institut des sciences du mouvements .
L'article est ici : http://www.lamarseillaise.fr/sports/autres-sports/82112-ne-pas-regresser-l-obsession-du-sportif-confine
Bonne lecture
Gérard
Gege- Membre 5 ansMembre 5 ans
Re: Le reprise aprés le confinement
Bonjour @gege
J'ai vue cette étude et le résultat sur un groupe de profs d'EPS réalisée par Nicolas Mascret
Voici son analyse après 700 réponses
Des définitions sont à prendre en compte pour la bonne lecture
- Soi-approche : rechercher le progrès personnel lorsque l'on fait de l’exercice physique,
- Soi-évitement : faire de l’exercice physique pour éviter de régresser
"
Bonjour à tous,
Il y a presque un mois, j’avais posté une enquête en ligne sur EPS Mania (entre autres) pour une recherche que je menais sur les conséquences psychologiques du confinement sur l’exercice physique et l’entraînement des sportifs (du niveau loisir jusqu’au niveau international).
J’avais promis à l’époque un compte-rendu des principaux résultats de cette étude, ce qui me semble être la moindre des choses pour remercier les 700 personnes qui ont pris quelques minutes de leur temps pour y répondre. Vous trouverez donc les principaux résultats ci-dessous (je vous épargne les noms barbares des statistiques qui ont permis de les identifier).
1°) Évolution des buts motivationnels :
si avant le confinement les sportifs avaient comme but principal un but de soi-approche (= rechercher le progrès personnel lorsqu’on fait de l’exercice physique), ce but a très largement diminué pendant le confinement. Ces mêmes sportifs ont par contre modifié leur but motivationnel principal pendant le confinement, en poursuivant désormais majoritairement des buts de soi-évitement (= faire de l’exercice physique pour éviter de régresser).
Ce but de soi-évitement n’est en temps « normal » prioritaire que chez les sportifs en fin de carrière ou chez les personnes âgées qui font de l’exercice physique pour lutter contre les effets du vieillissement. Or, le but de soi-évitement est devenu pendant le confinement le but prioritaire de la très grande majorité des sportifs, avec un effet du niveau (c’est devenu un but prioritaire pour les sportifs du niveau départemental jusqu’au niveau international, mais pas chez les sportifs loisirs) et du sexe (le but de soi-évitement a de plus hauts scores chez les hommes que chez les femmes). De façon globale, ces résultats montrent que les buts de soi-approche et de soi-évitement des sportifs sont dépendants du contexte, ici un contexte exceptionnel de confinement dû à une pandémie.
2°) Buts motivationnels et intention de faire de l’exercice physique pendant le confinement :
toutes les études (e.g., Lochbaum et al., 2020) montrent qu’en temps normal l’intention de faire de l’exercice physique est prédite par le but de soi-approche (= faire des progrès personnels), mais jamais par le but de soi-évitement (= éviter de régresser), sauf chez les seniors. Or, les résultats de mon étude montrent deux choses de ce point de vue : (1) malgré sa baisse significative, le but de soi-approche pendant le confinement reste un prédicteur de l’intention de faire de l’exercice physique pendant le confinement, et (2) pendant le confinement, le but de soi-évitement est devenu lui aussi un prédicteur de l’intention de faire de l’exercice physique, quel que soit le niveau de pratique ou le sexe.
3°) Durée, fréquence et intensité de l’exercice physique :
le nombre d’heures d’exercice physique réalisées par les sportifs chaque semaine a baissé lorsqu’on les compare avant et pendant le confinement, surtout chez les sportifs de niveau national et international (ce qui n’est pas surprenant puisque ce sont eux qui avaient le nombre d’heures le plus élevé). Il n’y a pas de différence en fonction du sexe pour l’ensemble des participants. Si la fréquence d’exercice physique a légèrement baissé chez les sportifs de niveau national ou international, cette baisse n’est pas statistiquement significative. Par contre, la fréquence d’exercice physique par semaine a augmenté pendant le confinement chez les sportifs de niveau départemental / régional et chez les sportifs loisirs, certainement dû au fait qu’ils avaient plus de possibilité pour en faire chez eux ou à l’extérieur (en respectant les consignes sanitaires). Là encore, il n’y a pas de différence significative entre hommes et femmes. Enfin, l’intensité de l’exercice physique n’a pas bougé chez les sportifs de niveau départemental / régional et chez les sportifs loisirs avant et pendant le confinement, alors qu’elle a très significativement diminué chez les sportifs de niveau national ou international. Si l’intensité de l’exercice physique n’a pas bougé chez les hommes et chez les femmes, elle reste toujours supérieure chez les sportifs par rapport aux sportives, que ce soit avant ou pendant le confinement.
4°) Intérêt pour l’exercice physique :
le plaisir de faire l’exercice physique a baissé significativement entre la période avant le confinement et la période pendant le confinement, de la même façon quel que soit le niveau de pratique (du sportif loisir au sportif international) ou le sexe, certainement dû au fait que l’exercice physique a changé de nature et que les répondants au questionnaire ne pratiquaient plus forcément leur sport de prédilection pendant le confinement (c’est une hypothèse, je n’ai pas mesuré cette variable).
5°) Compétence perçue :
la compétence perçue des participants lorsqu’ils font de l’exercice physique a baissé lorsqu’on la compare avant et pendant le confinement, là aussi de la même façon quel que soit le niveau de pratique ou le sexe. Ce n’était pas l’objet de mon étude, mais c’est certainement lié à une baisse objective des performances physiques qui est liée au phénomène de désentraînement dû au confinement, qui a retentit sur les aspects psychologiques liés à la perception de ses propres compétences physiques.
6°) Influence de l’intérêt et de la compétence perçue sur l’exercice physique :
avant le confinement, mon étude a confirmé des travaux déjà réalisés qui ont montré que l’intérêt et la compétence perçue sont, chez les sportifs, des prédicteurs positifs de la durée de l’exercice physique par semaine, de sa fréquence et de son intensité. Mais il était légitime de se poser la question : est-ce que les résultats allaient être identiques en période de confinement, alors que le plaisir de faire de l’exercice physique et la compétence perçue diminuaient ? Les résultats de l’étude ont montré que même si le plaisir et la compétence perçue ont significativement diminué pendant le confinement, ces deux variables restaient des prédicteurs positifs de l’exercice physique (durée, fréquence, intensité).
Tous ces résultats sont attestés statistiquement grâce aux réponses des 700 participants. Toutefois, ce sont des résultats auto-rapportés et non des mesures objectives, et ce ne sont que des tendances (cela signifie donc que toute le monde ne fonctionne pas forcément et automatiquement de la même façon, mais que la majorité des participants à l’étude suivaient ces tendances).
Pour autant, les résultats sont très significatifs et traduisent donc des tendances lourdes concernant les buts motivationnels des sportifs, leur intérêt pour l’exercice physique, leur compétence perçue et leur exercice physique auto-déclaré lorsqu’on les compare avant et pendant le confinement.
Je suis désolé pour ce compte-rendu un peu long, mais je souhaitais présenter assez précisément les principaux résultats de mon étude à laquelle vous aviez peut-être participé.
Si vous lisez mon « je suis désolé pour ce compte-rendu un peu long », c’est que vous êtes quand même arrivés au bout de la lecture ;-) Encore merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu au questionnaire envoyé il y a presque un mois et peut-être à bientôt pour une autre étude qui, je l’espère, ne portera pas cette fois-ci sur le confinement…
Je vous souhaite à tous un bon et prudent déconfinement, et bon courage à tous les collègues EPS pour la reprise des cours dans des conditions tout sauf faciles…
Angèle
J'ai vue cette étude et le résultat sur un groupe de profs d'EPS réalisée par Nicolas Mascret
Voici son analyse après 700 réponses
Des définitions sont à prendre en compte pour la bonne lecture
- Soi-approche : rechercher le progrès personnel lorsque l'on fait de l’exercice physique,
- Soi-évitement : faire de l’exercice physique pour éviter de régresser
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Bonjour à tous,
Il y a presque un mois, j’avais posté une enquête en ligne sur EPS Mania (entre autres) pour une recherche que je menais sur les conséquences psychologiques du confinement sur l’exercice physique et l’entraînement des sportifs (du niveau loisir jusqu’au niveau international).
J’avais promis à l’époque un compte-rendu des principaux résultats de cette étude, ce qui me semble être la moindre des choses pour remercier les 700 personnes qui ont pris quelques minutes de leur temps pour y répondre. Vous trouverez donc les principaux résultats ci-dessous (je vous épargne les noms barbares des statistiques qui ont permis de les identifier).
1°) Évolution des buts motivationnels :
si avant le confinement les sportifs avaient comme but principal un but de soi-approche (= rechercher le progrès personnel lorsqu’on fait de l’exercice physique), ce but a très largement diminué pendant le confinement. Ces mêmes sportifs ont par contre modifié leur but motivationnel principal pendant le confinement, en poursuivant désormais majoritairement des buts de soi-évitement (= faire de l’exercice physique pour éviter de régresser).
Ce but de soi-évitement n’est en temps « normal » prioritaire que chez les sportifs en fin de carrière ou chez les personnes âgées qui font de l’exercice physique pour lutter contre les effets du vieillissement. Or, le but de soi-évitement est devenu pendant le confinement le but prioritaire de la très grande majorité des sportifs, avec un effet du niveau (c’est devenu un but prioritaire pour les sportifs du niveau départemental jusqu’au niveau international, mais pas chez les sportifs loisirs) et du sexe (le but de soi-évitement a de plus hauts scores chez les hommes que chez les femmes). De façon globale, ces résultats montrent que les buts de soi-approche et de soi-évitement des sportifs sont dépendants du contexte, ici un contexte exceptionnel de confinement dû à une pandémie.
2°) Buts motivationnels et intention de faire de l’exercice physique pendant le confinement :
toutes les études (e.g., Lochbaum et al., 2020) montrent qu’en temps normal l’intention de faire de l’exercice physique est prédite par le but de soi-approche (= faire des progrès personnels), mais jamais par le but de soi-évitement (= éviter de régresser), sauf chez les seniors. Or, les résultats de mon étude montrent deux choses de ce point de vue : (1) malgré sa baisse significative, le but de soi-approche pendant le confinement reste un prédicteur de l’intention de faire de l’exercice physique pendant le confinement, et (2) pendant le confinement, le but de soi-évitement est devenu lui aussi un prédicteur de l’intention de faire de l’exercice physique, quel que soit le niveau de pratique ou le sexe.
3°) Durée, fréquence et intensité de l’exercice physique :
le nombre d’heures d’exercice physique réalisées par les sportifs chaque semaine a baissé lorsqu’on les compare avant et pendant le confinement, surtout chez les sportifs de niveau national et international (ce qui n’est pas surprenant puisque ce sont eux qui avaient le nombre d’heures le plus élevé). Il n’y a pas de différence en fonction du sexe pour l’ensemble des participants. Si la fréquence d’exercice physique a légèrement baissé chez les sportifs de niveau national ou international, cette baisse n’est pas statistiquement significative. Par contre, la fréquence d’exercice physique par semaine a augmenté pendant le confinement chez les sportifs de niveau départemental / régional et chez les sportifs loisirs, certainement dû au fait qu’ils avaient plus de possibilité pour en faire chez eux ou à l’extérieur (en respectant les consignes sanitaires). Là encore, il n’y a pas de différence significative entre hommes et femmes. Enfin, l’intensité de l’exercice physique n’a pas bougé chez les sportifs de niveau départemental / régional et chez les sportifs loisirs avant et pendant le confinement, alors qu’elle a très significativement diminué chez les sportifs de niveau national ou international. Si l’intensité de l’exercice physique n’a pas bougé chez les hommes et chez les femmes, elle reste toujours supérieure chez les sportifs par rapport aux sportives, que ce soit avant ou pendant le confinement.
4°) Intérêt pour l’exercice physique :
le plaisir de faire l’exercice physique a baissé significativement entre la période avant le confinement et la période pendant le confinement, de la même façon quel que soit le niveau de pratique (du sportif loisir au sportif international) ou le sexe, certainement dû au fait que l’exercice physique a changé de nature et que les répondants au questionnaire ne pratiquaient plus forcément leur sport de prédilection pendant le confinement (c’est une hypothèse, je n’ai pas mesuré cette variable).
5°) Compétence perçue :
la compétence perçue des participants lorsqu’ils font de l’exercice physique a baissé lorsqu’on la compare avant et pendant le confinement, là aussi de la même façon quel que soit le niveau de pratique ou le sexe. Ce n’était pas l’objet de mon étude, mais c’est certainement lié à une baisse objective des performances physiques qui est liée au phénomène de désentraînement dû au confinement, qui a retentit sur les aspects psychologiques liés à la perception de ses propres compétences physiques.
6°) Influence de l’intérêt et de la compétence perçue sur l’exercice physique :
avant le confinement, mon étude a confirmé des travaux déjà réalisés qui ont montré que l’intérêt et la compétence perçue sont, chez les sportifs, des prédicteurs positifs de la durée de l’exercice physique par semaine, de sa fréquence et de son intensité. Mais il était légitime de se poser la question : est-ce que les résultats allaient être identiques en période de confinement, alors que le plaisir de faire de l’exercice physique et la compétence perçue diminuaient ? Les résultats de l’étude ont montré que même si le plaisir et la compétence perçue ont significativement diminué pendant le confinement, ces deux variables restaient des prédicteurs positifs de l’exercice physique (durée, fréquence, intensité).
Tous ces résultats sont attestés statistiquement grâce aux réponses des 700 participants. Toutefois, ce sont des résultats auto-rapportés et non des mesures objectives, et ce ne sont que des tendances (cela signifie donc que toute le monde ne fonctionne pas forcément et automatiquement de la même façon, mais que la majorité des participants à l’étude suivaient ces tendances).
Pour autant, les résultats sont très significatifs et traduisent donc des tendances lourdes concernant les buts motivationnels des sportifs, leur intérêt pour l’exercice physique, leur compétence perçue et leur exercice physique auto-déclaré lorsqu’on les compare avant et pendant le confinement.
Je suis désolé pour ce compte-rendu un peu long, mais je souhaitais présenter assez précisément les principaux résultats de mon étude à laquelle vous aviez peut-être participé.
Si vous lisez mon « je suis désolé pour ce compte-rendu un peu long », c’est que vous êtes quand même arrivés au bout de la lecture ;-) Encore merci à toutes celles et à tous ceux qui ont répondu au questionnaire envoyé il y a presque un mois et peut-être à bientôt pour une autre étude qui, je l’espère, ne portera pas cette fois-ci sur le confinement…
Je vous souhaite à tous un bon et prudent déconfinement, et bon courage à tous les collègues EPS pour la reprise des cours dans des conditions tout sauf faciles…
Angèle
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Angel
Angel- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Rhone Alpes Auvergne
Re: Le reprise aprés le confinement
Ca dépend des buts de chacun (il y a 3 groupes dans notre club). Dans le groupe plus compet/se dépenser, il y a certes la parlote mais on fait pas mal d’exercices avec correction entre nous.Claire Auf a écrit:Bonjour
Il faut faire preuve de bon sens en ce moment.
Pour avoir participé à une séance dans un club de marche nordique une seule fois, c'est vrai que l'on plus sur un club de rencontre que de sports. On passe 20 mn à s'echauffer, une fois que le groupe a fini de discuter, 20 mn de marche en groupe ou personne ne nous apprend rien, le coach marchant tout seul devant et 20 mn d'étirement , et ensuite ca discute encore.
Autant aller marcher seule , ou avec une amie comme je le fais maintenant.
claire
On se motive entre nous lors des séances dures : fractionné, intermittents. Lors de fractionné, en général les premiers arrivés font les derniers tours avec ceux qui arrivent après pour les motiver en ayant quelqu'un à suivre.
20 min de marche, j'avoue que ça fait pas des masses.
Pour ma part, la reprise est compliquée car j'ai été blessé lors du confinement. Je ne sais pas trop comment, mais j'ai du arrêter.
Le plus dur est de se remotiver en trouvant ses propres motivations.
J'ai été appelé par un gars du club pour marcher samedi, mais je suis en exil donc ça sera pas pour tout de suite.
neofoxy- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Idf
Re: Le reprise aprés le confinement
Je vous propose un article paru sur le journal La Marseillaise du 12 Mai parlant d'une étude réalisée pendant le confinement par l'institut des sciences du mouvements .
L'article est ici : http://www.lamarseillaise.fr/sports/autres-sports/82112-ne-pas-regresser-l-obsession-du-sportif-confine
Cet article est affligeant ! D'abord par son vocabulaire (c'est quoi la "soi-approche", le "soi-évitement", où a-t-il trouvé ça le type ?). Ensuite par ses innombrables biais statistiques (composition -apparemment aléatoire- du panel , nombre très faible de réponses traitées, proximité avec l'événement incriminé-dont on n'était pas encore sorti au moment de l'enquête-, etc.). Enfin, et surtout, à cause de son parti pris délibéré : considérer que tout sportif a nécessairement "comme but principal [de] rechercher le progrès personnel lorsqu’on fait de l’exercice physique", étant entendu que par "progrès personnel", il faut entendre "progression des performances afin d'être encore plus compétitif". Auquel cas, évidemment, si on ne peut plus pratiquer son activité dans les conditions qui autorisent ladite progression, on va tout au moins minimiser les risques de régression. C'est tautologique : on n'a pas besoin de traiter 700 questionnaires pour aboutir à une telle conclusion !
Mais quid des autres motivations possibles (et d'ailleurs, probablement majoritaires) de ceux et celles qui ont des pratiques sportives : bien-être, paix, harmonie, santé, rééducation, convivialité (eh oui : sortir en famille ou avec quelques amis), (re)découverte d'un environnement proche désormais déserté ou, tout simplement, en période d'inactivité, s'aérer un peu pour se "changer les idées" (pour ma part, je n'ai jamais autant vu de joggeurs de ma vie que pendant cette période) ? Pour ces pratiquant(e)s-là, en tout cas, je doute que "le plaisir de faire l’exercice physique a[it] baissé significativement entre la période avant le confinement et la période pendant le confinement [du] fait que l’exercice physique a changé de nature". A moins que ce genre d'"enquête" ne les méprise justement en les considérant, a priori, comme anti-sportif(ve)s ...
PhiPhilo.
Re: Le reprise aprés le confinement
Bonjour @Phiphilo
A mon avis, il faut remettre l'enquête dans un contexte et par rapport à la recherche de l'auteur, effectivement l'article du journal peut n'avoir aucun sens sans cela. Les personnes interrogées sont tous des sportifs.
Ces notions sont vues en Licence STAPS lors de l'étude des motivations à l'activité physique . Je vous joins 3 pages récapitulatives sur le sujet : La théorie des buts d'accomplissement
D'ailleurs l'auteur de l'étude et citer en bas de 3ème page : Mascret N.
A mon avis, il faut remettre l'enquête dans un contexte et par rapport à la recherche de l'auteur, effectivement l'article du journal peut n'avoir aucun sens sans cela. Les personnes interrogées sont tous des sportifs.
Ces notions sont vues en Licence STAPS lors de l'étude des motivations à l'activité physique . Je vous joins 3 pages récapitulatives sur le sujet : La théorie des buts d'accomplissement
D'ailleurs l'auteur de l'étude et citer en bas de 3ème page : Mascret N.
Angel- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Rhone Alpes Auvergne
Re: Le reprise aprés le confinement
Idem de mon coté . Beaucoup de couples qui couraient ensemble, mais surtout de nouvelles têtes : le besoin de se changer les idées, de décompresser etc..Phiphilo a écrit: (pour ma part, je n'ai jamais autant vu de joggeurs de ma vie que pendant cette période)
Mon voisin en arrêt d'activité complète (et donc pas de revenu direct) pendant cette période de confinement, s'est mis à faire du sport à haute dose tous les jours dans son jardin, et plusieurs heures, cardio et autre activités sur des live sur Facebook et youtube. Il a réussi finalement à se blesser (tendinites)
Beaucoup de familles aussi en promenade , avec vélo pour les petits etc..
Surement comme le dit @phiphilo d'autres motivations dans ces moments là que la compétition et la performancebien-être, paix, harmonie, santé, rééducation, convivialité
@angel : merci pour ces infos très intéressantes, il permet de savoir où l'on se situe
_________________
Foncine
A chaque âge, sa vie
Foncine- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Grenoble
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