Comment mieux respirer pendant l'effort

Bonjour
Voici un article valable pour les marcheurs nordiques aussi et édité par Médecine du sport conseils
https://www.medecinedusportconseils.com/2013/09/08/comment-respirer-pendant-leffort/?fbclid=IwAR0FR-IrZYDQCv47daGRQHLOPrntZDx-qxUw-2OqjI8_sxdF1PzQGOMh--c

fort intéressant ! Le corps humain, quelle belle mécanique !

Bonjour,

Très belle article, on voit bien que pour marcher vite en restant dans notre  zone de confort, On a  besoin de maitriser beaucoup de petits gestes. La respiration en fait bien évidemment partie.

Ma kiné me fait faire une expirations longue et  une inspirations longue sur chaque narine à renouveler. cela fait  environ deux cycles par minute. Cela aide aussi à bien sentir tout le mécanique de la respiration. On peut aussi faire quelques exercices de respiration inversée.

@+
Fabrice

Reprenons le schéma : 1 = prendre une inspiration profonde et fluide : « mon ventre se soulève puis mon thorax puis mes épaules« ; marquer un très court temps d’arrêt  2 = une expiration totale, BOUCHE OUVERTE, l’expiration est SONORE : « TCHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » ! et SURTOUT cette expiration se fait contre des muscles abdominaux contractés, en « béton » car comment voulez-vous que le piston du diaphragme agisse si la paroi abdominale est « molle » !! ; enfin 3 = car il existe toujours 2-3 « gouttes d’air » à expirer « en rab » pour avoir tout vidé.

Une technique que j'utilisais beaucoup sur les épreuves de ski de fond longue distance et surtout dans les phases de "repos" type descente.
Je confirme aussi pour diminuer un peu le stress 
A utiliser sans modération

L'article est intéressant, notamment lorsque son auteur préconise d'apprendre à nager correctement le crawl ventral, mais, à mon sens, il n'insiste pas assez sur l'essentiel. Je m'explique. 

Ma pratique, très ancienne, du triathlon et de la natation d'endurance ainsi que ma pratique, beaucoup plus récente, du yoga m'ont appris la chose suivante : en général, les gens ne savent pas expirer. En effet, pour que les processus aérobies que décrit notre médecin du sport puissent se dérouler, encore faut-il, en amont, que la mécanique respiratoire puisse fonctionner de manière optimale (d'où, évidemment, les limitations qu'imposent les pathologies respiratoires comme l'asthme ou la bronchite). Or, pour que tel puisse être le cas, il faut que le diaphragme et la musculature thoracique ne soient pas bloqués. Sans être moi-même médecin, j'ai pu observer que de nombreux débutants (en natation mais pas que) sont stressés et bloquent leur respiration : ils sont stressés, alors ils prennent une inspiration maximale dont ils pensent avoir besoin pour se détendre mais, comme ils sont stressés, ils oublient qu'il leur faudrait aussi, corrélativement, longuement expirer. Du coup, ils ont hâte de reprendre une seconde inspiration maximale avec des poumons insuffisamment vidés, etc. Résultat : ils n'évacuent pas suffisamment leur CO2 et, surtout, leurs muscles respiratoires et, bientôt, tous leurs muscles, finissent par se tétaniser, rendant l'effort pénible, voire impossible. Bref, la mauvaise respiration est à la fois la conséquence du stress et l'une des causes de sa perpétuation.

Il y a, dans le yoga, le principe suivant : "nous pouvons développer notre énergie en développant la non-respiration (prânâyâma)". On se doute bien que la "non-respiration" dont il est question ici n'a rien à voir avec l'apnée. Il s'agit juste de corriger la tendance spontanée à se remplir d'air lorsqu'on est en situation de stress en prenant, au contraire, conscience de l'importance de l'expiration pour éliminer le stress. Il existe divers exercices de prânâyâma que je ne décrirai pas ici (on peut s'en faire une idée en visionnant des vidéos sur internet, par exemple ici, le mieux étant quand même de pratiquer le yoga avec un professeur).

En espérant vous avoir été utile ...

PhiPhilo.

@PhiPhilo Merci pour ces précisions de qualité