Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
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Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Bonjour
Je reviens sur un sujet, souvent évoqué, autour des différentes formes de pratique de notre passion. Et en cette fin de saison, l'idée m'est venue d'illustrer (sur mon blog perso) ses bienfaits à travers l'exemple très concret d'une marcheuse qui a rejoint notre club à l'automne dernier.
La marche nordique a ceci de spécifique qu’elle peut être, selon la façon dont on l’envisage, un sport santé, un sport (ou pas !?) loisir -ou plaisir- ou encore un « vrai sport » de compétiteur. Depuis les participants à des séances de sport adapté (en rémission de cancer par exemple) jusqu’aux sélectionnés « aux France » de marche nordique, le profil des pratiquants est divers, leurs objectifs et motivations bien spécifiques et leurs modes de pratique très différents. Elle présente le gros avantage d’être accessible à toutes et à tous, avec une pratique « tranquille » ou à intensité modérée et aussi donner satisfaction à ceux qui souhaitent « activer la chaudière ». C’est sans doute une des raisons de l’engouement pour cette discipline multi-facettes.
On peut toutefois retrouver, le plus souvent, une constante :
Le gout de l’effort pour se sentir « vivant », pendant et après une belle séance, en pleine possession de ses moyens. Et dans la durée : pour le plaisir, se sentir bien dans sa tête et dans son corps et maintenir ou améliorer sa condition physique.
Et, parfois aussi, la volonté de se dépasser.
Se dépasser -légèrement- pour faire « un peu mieux qu’avant » : marcher plus longtemps, plus vite, passer plus facilement les grosses montées…
Se dépasser pour vaincre la maladie ou un mal-être.
Se dépasser pour un objectif ou défi personnel : participer à une première compétition, viser un podium -ou un classement honorable- sur une prochaine épreuve, terminer une marche longue distance voire un « ultra »…
Se dépasser pour changer, en profondeur.
Je pense souvent à l’exemple remarquable d’une marcheuse qui a rejoint notre club au début de cette saison qui s’achève.
Elle est arrivée, sans antécédent sportif, avec un surpoids très marqué. Ses premiers pas ont été une véritable « galère » pour elle malgré la bienveillance du groupe. Elle « croyait mourir », pour reprendre ses termes, à chacune de ses sorties. Elle les terminait « à la ramasse », épuisée malgré les pauses, l’accompagnement, les conseils et les encouragements des compagnons de marche qui se relayaient à ses côtés. C’est en puisant au plus profond d’elle qu’elle trouvait la motivation pour revenir à chacune des deux séances hebdomadaires, parfois la boule au ventre, surtout quand la sortie annoncée devait se dérouler sur un parcours très vallonné. Mais elle revenait !
Quel plus bel exemple de dépassement ?
Au fil des séances, l’effort lui est apparu moins intense, les sorties moins difficiles. Sa condition physique s’est améliorée, des kilos et des centimètres de tour de taille sont restés sur les chemins. Son état d’esprit a aussi évolué, passant de l’acceptation d’une « galère personnellement imposée », à un effort raisonnablement acceptable et enfin au plaisir de retrouver le groupe semaine après semaine. Après avoir passé beaucoup de temps à l’arrière du « peloton » (au début, loin derrière !), elle s’est progressivement intégrée en son sein, puis même à l’avant.
Après quelques mois de persévérance, de pugnacité, de volonté, elle s’est véritablement métamorphosée. Avec 25 kg de moins, une silhouette transfigurée grâce aussi à la même détermination dans un programme diététique, une condition physique sans commune mesure avec celle qui la limitait quelques mois plus tôt, un mental d’acier, un humour et une autodérision qui la caractérisent… elle est restée la même personne, mais bien différente !
Au delà de prendre -enfin- du plaisir aux sorties, un juge de paix lui a permis de mesurer la transformation de ses capacités : sa première compétition, « pour voir ». Elle qui n’est pas une compétitrice et n’a pas l’intention de le devenir (quoi que !?), elle s’est surprise à effectuer sa première « compèt » à 7,2 km/h de moyenne, sur un parcours de 11km pourtant très exigeant avec un dénivelé conséquent. Elle n’aurait jamais imaginé pourvoir marcher un jour aussi vite aussi longtemps !
Outre la satisfaction de la « performance » j’imagine que c’est la mesure du chemin parcouru qui est pour elle la plus grande source de -légitime- fierté et le bien-être maintenant ressenti au quotidien la plus belle récompense des efforts accomplis.
Chapeau bas Valérie !
Se sentir bien dans son corps, mesurer de réels progrès, gagner en « estime de soi » en repoussant ses limites, gravir "son Everest" que peut-on rêver de mieux ?
Puisse la marche nordique apporter autant de satisfaction et de bienfaits à celles et ceux qui persévèrent, se donnent et réalisent des défis, quels qu’ils soient, petits ou grands... Et à toutes et tous, qui prennent tout simplement du plaisir sur "leurs" chemins !
NordicPat
Je reviens sur un sujet, souvent évoqué, autour des différentes formes de pratique de notre passion. Et en cette fin de saison, l'idée m'est venue d'illustrer (sur mon blog perso) ses bienfaits à travers l'exemple très concret d'une marcheuse qui a rejoint notre club à l'automne dernier.
La marche nordique a ceci de spécifique qu’elle peut être, selon la façon dont on l’envisage, un sport santé, un sport (ou pas !?) loisir -ou plaisir- ou encore un « vrai sport » de compétiteur. Depuis les participants à des séances de sport adapté (en rémission de cancer par exemple) jusqu’aux sélectionnés « aux France » de marche nordique, le profil des pratiquants est divers, leurs objectifs et motivations bien spécifiques et leurs modes de pratique très différents. Elle présente le gros avantage d’être accessible à toutes et à tous, avec une pratique « tranquille » ou à intensité modérée et aussi donner satisfaction à ceux qui souhaitent « activer la chaudière ». C’est sans doute une des raisons de l’engouement pour cette discipline multi-facettes.
On peut toutefois retrouver, le plus souvent, une constante :
Le gout de l’effort pour se sentir « vivant », pendant et après une belle séance, en pleine possession de ses moyens. Et dans la durée : pour le plaisir, se sentir bien dans sa tête et dans son corps et maintenir ou améliorer sa condition physique.
Et, parfois aussi, la volonté de se dépasser.
Se dépasser -légèrement- pour faire « un peu mieux qu’avant » : marcher plus longtemps, plus vite, passer plus facilement les grosses montées…
Se dépasser pour vaincre la maladie ou un mal-être.
Se dépasser pour un objectif ou défi personnel : participer à une première compétition, viser un podium -ou un classement honorable- sur une prochaine épreuve, terminer une marche longue distance voire un « ultra »…
Se dépasser pour changer, en profondeur.
Je pense souvent à l’exemple remarquable d’une marcheuse qui a rejoint notre club au début de cette saison qui s’achève.
Elle est arrivée, sans antécédent sportif, avec un surpoids très marqué. Ses premiers pas ont été une véritable « galère » pour elle malgré la bienveillance du groupe. Elle « croyait mourir », pour reprendre ses termes, à chacune de ses sorties. Elle les terminait « à la ramasse », épuisée malgré les pauses, l’accompagnement, les conseils et les encouragements des compagnons de marche qui se relayaient à ses côtés. C’est en puisant au plus profond d’elle qu’elle trouvait la motivation pour revenir à chacune des deux séances hebdomadaires, parfois la boule au ventre, surtout quand la sortie annoncée devait se dérouler sur un parcours très vallonné. Mais elle revenait !
Quel plus bel exemple de dépassement ?
Au fil des séances, l’effort lui est apparu moins intense, les sorties moins difficiles. Sa condition physique s’est améliorée, des kilos et des centimètres de tour de taille sont restés sur les chemins. Son état d’esprit a aussi évolué, passant de l’acceptation d’une « galère personnellement imposée », à un effort raisonnablement acceptable et enfin au plaisir de retrouver le groupe semaine après semaine. Après avoir passé beaucoup de temps à l’arrière du « peloton » (au début, loin derrière !), elle s’est progressivement intégrée en son sein, puis même à l’avant.
Après quelques mois de persévérance, de pugnacité, de volonté, elle s’est véritablement métamorphosée. Avec 25 kg de moins, une silhouette transfigurée grâce aussi à la même détermination dans un programme diététique, une condition physique sans commune mesure avec celle qui la limitait quelques mois plus tôt, un mental d’acier, un humour et une autodérision qui la caractérisent… elle est restée la même personne, mais bien différente !
Au delà de prendre -enfin- du plaisir aux sorties, un juge de paix lui a permis de mesurer la transformation de ses capacités : sa première compétition, « pour voir ». Elle qui n’est pas une compétitrice et n’a pas l’intention de le devenir (quoi que !?), elle s’est surprise à effectuer sa première « compèt » à 7,2 km/h de moyenne, sur un parcours de 11km pourtant très exigeant avec un dénivelé conséquent. Elle n’aurait jamais imaginé pourvoir marcher un jour aussi vite aussi longtemps !
Outre la satisfaction de la « performance » j’imagine que c’est la mesure du chemin parcouru qui est pour elle la plus grande source de -légitime- fierté et le bien-être maintenant ressenti au quotidien la plus belle récompense des efforts accomplis.
Chapeau bas Valérie !
Se sentir bien dans son corps, mesurer de réels progrès, gagner en « estime de soi » en repoussant ses limites, gravir "son Everest" que peut-on rêver de mieux ?
Puisse la marche nordique apporter autant de satisfaction et de bienfaits à celles et ceux qui persévèrent, se donnent et réalisent des défis, quels qu’ils soient, petits ou grands... Et à toutes et tous, qui prennent tout simplement du plaisir sur "leurs" chemins !
NordicPat
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Bonjour NordicPat.
Chapeau bas, en effet ! Sauf que le même constat de départ et les mêmes conclusions sont possibles indépendamment de la description que vous en donnez en termes de "goût de l'effort", de "volonté de se dépasser", et de "satisfaction de la performance". Par exemple : insertion dans un groupe humain bienveillant, concentration sur l'oubli de soi et, au finale, obtention d'une harmonie réparatrice avec soi-même et le monde extérieur. Encore une fois, votre vision ethno-centrée sur les "valeurs" occidentales véhiculées par les media est terriblement réductrice. Je ne dis pas "fausse" (il faudrait, pour cela, un protocole d'expérimentation impossible à établir) mais "réductrice" en ce qu'il est bon de savoir qu'il existe d'autres descriptions possibles, plus exotiques peut-être, mais tout aussi légitimes, des mêmes phénomènes. Pourquoi enfermer la marche nordique dans ces schémas lexicaux hérités du capitalisme productiviste ? Pourquoi ne pas tenter l'approche d'un phénomène relativement nouveau en évitant ces vieux tics de langage ?
PhiPhilo.
NordicPat a écrit:[La marche nordique] présente le gros avantage d’être accessible à toutes et à tous, avec une pratique « tranquille » ou à intensité modérée et aussi donner satisfaction à ceux qui souhaitent « activer la chaudière ». C’est sans doute une des raisons de l’engouement pour cette discipline multi-facettes.
On peut toutefois retrouver, le plus souvent, une constante :
Le gout de l’effort [...]. Et, parfois aussi, la volonté de se dépasser. [...] Je pense souvent à l’exemple remarquable d’une marcheuse qui a rejoint notre club au début de cette saison qui s’achève. [...] Quel plus bel exemple de dépassement ? [...]
Outre la satisfaction de la « performance » j’imagine que c’est la mesure du chemin parcouru qui est pour elle la plus grande source de -légitime- fierté et le bien-être maintenant ressenti au quotidien la plus belle récompense des efforts accomplis.
Chapeau bas Valérie !
Chapeau bas, en effet ! Sauf que le même constat de départ et les mêmes conclusions sont possibles indépendamment de la description que vous en donnez en termes de "goût de l'effort", de "volonté de se dépasser", et de "satisfaction de la performance". Par exemple : insertion dans un groupe humain bienveillant, concentration sur l'oubli de soi et, au finale, obtention d'une harmonie réparatrice avec soi-même et le monde extérieur. Encore une fois, votre vision ethno-centrée sur les "valeurs" occidentales véhiculées par les media est terriblement réductrice. Je ne dis pas "fausse" (il faudrait, pour cela, un protocole d'expérimentation impossible à établir) mais "réductrice" en ce qu'il est bon de savoir qu'il existe d'autres descriptions possibles, plus exotiques peut-être, mais tout aussi légitimes, des mêmes phénomènes. Pourquoi enfermer la marche nordique dans ces schémas lexicaux hérités du capitalisme productiviste ? Pourquoi ne pas tenter l'approche d'un phénomène relativement nouveau en évitant ces vieux tics de langage ?
PhiPhilo.
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Oui je suis d’accord -et je l’ai souligné- la dimension du « groupe humain bienveillant » est fondamentale. Oui les efforts de Valérie lui ont certainement valu d’acquérir « une harmonie réparatrice avec soi-même et le monde extérieur » Je suis moins convaincu en revanche que sa démarche ait laissé beaucoup de place à « l’oubli de soi », se serait même plutôt tout le contraire.Phiphilo a écrit:Sauf que le même constat de départ et les mêmes conclusions sont possibles indépendamment de la description que vous en donnez en termes de "goût de l'effort", de "volonté de se dépasser", et de "satisfaction de la performance". Par exemple : insertion dans un groupe humain bienveillant, concentration sur l'oubli de soi et, au finale, obtention d'une harmonie réparatrice avec soi-même et le monde extérieur.
Mais je me doutais bien que ce post allait m’attirer les foudres de Philiphillo. Gagné !
Je ne cherche pas à apporter « une vision » mais juste, et tout simplement, d’illustrer des bienfaits -très concrets- de la marche nordique. Vision réductrice ou pas, « ethno-centrée » (?) je suppose que Valérie s’en fiche !Phiphilo a écrit:Encore une fois, votre vision ethno-centrée sur les "valeurs" occidentales véhiculées par les media est terriblement réductrice. Je ne dis pas "fausse" (il faudrait, pour cela, un protocole d'expérimentation impossible à établir) mais "réductrice" en ce qu'il est bon de savoir qu'il existe d'autres descriptions possibles, plus exotiques peut-être, mais tout aussi légitimes, des mêmes phénomènes. Pourquoi enfermer la marche nordique dans ces schémas lexicaux hérités du capitalisme productiviste ?
Elle n’est pas du genre « maso » : ses "efforts", le "dépassement", que j’ai décrits n’étaient pas une fin « productiviste » en soi ! Mais c’est bien ce qui, au final, lui procure tous les bienfaits dont elle jouit aujourd’hui. De la même façon la « performance » n’était pas pour elle un objectif mais l’effet (relatif) induit par sa persévérance. Il ne faut pas confondre les causes et les effets !
Alors peut-être le vocabulaire fait-il référence aux « schéma lexicaux hérités du capitalisme productiviste ». Et alors ? A noter qu’il n’y a pas que les médias qui véhiculent ces valeurs et elles ne sont pas nécessairement méprisables. Je pense en particulier à certains « grands marcheurs » (pas forcement nordiques) mais aussi penseurs, écrivains et humanistes : Théodore Monod, Jean-Jacques Lacarriere, Jacques Lanzmann, Axel Kahn… Eux aussi font référence à des notions d’effort, de dépassement, parfois même à la souffrance, qui ne sont pas une fin en soi mais le prix à
Donc non, je ne souhaite pas « enfermer » la marche nordique, bien au contraire : je respecte et j’apprécie toutes les forme de pratiques, ce que je ne cesse de répéter (j’ai même commencé mes propos par cette idée).
« Schéma lexical », « tic de langage » ? J’ai l’habitude d’appeler un chat, un chat, tout bêtement. J'essaie d’exprimer des idées avec des mots simples, le plus clairement possible.Phiphilo a écrit:Pourquoi ne pas tenter l'approche d'un phénomène relativement nouveau en évitant ces vieux tics de langage ?
Je n’ai rien contre d’autres descriptions, même les « plus exotiques », à condition qu’elles ne soient pas elles-mêmes « réductrices » ni moralisatrices (cf notre débat sur « l’éloge de la lenteur »). Pour reprendre une pensée de Jean-Jacques Lacarriere que j’évoquais précédemment, j’adhère à l’idée de sortir des « ornières intellectuelles »… TOUTES les ornières !
En conclusion, laissons la marche nordique vivre tranquillement sa vie de sport santé, sport plaisir, sport de compétition, de pratique « méditative » ou sociale… Laissons aux marcheuses et marcheurs la liberté d'y puiser ce qu’ils veulent et y attacher leurs propres valeurs.
NordicPat
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Bonjour
Il faudrait connaître le déclic de cette démarche.
Son déclic pour se mettre au sport, était peut-être plus l'image physique qu'elle avait d'elle.
L'insatisfaction corporelle peut agir sur le bien-être psychologique et l'estime de soi en particulier (dans la culture occidentale ).
Bravo à cette personne et à sa persévérance
Sandrine
Il faudrait connaître le déclic de cette démarche.
Son déclic pour se mettre au sport, était peut-être plus l'image physique qu'elle avait d'elle.
L'insatisfaction corporelle peut agir sur le bien-être psychologique et l'estime de soi en particulier (dans la culture occidentale ).
Bravo à cette personne et à sa persévérance
Sandrine
Sandrine- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Suisse
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
大家好 ! Dà jiā hăo ! Bonjour à tou(te)s !
PhiPhilo.
Contrairement à l'autre c..., "Philiphillo" (sic !) ne se prend pas pour Jupiter et il ne dispense ni la foudre ni le tonnerre ni les éclairs ! Relativiser un cadre conceptuel donné n'est pas le mépriser ! C'est un sujet d'étonnement toujours renouvelé pour moi de voir à quel point les Occidentaux sont chatouilleux lorsqu'on élève quelque objection à l'égard du caractère soi-disant "universel" de leurs valeurs (les "valeurs" inhérentes aux activités "sportives", notamment).NordicPat a écrit:Mais je me doutais bien que ce post allait m’attirer les foudres de Philiphillo. Gagné ! [...] Alors peut-être le vocabulaire fait-il référence aux « schéma lexicaux hérités du capitalisme productiviste ». Et alors ? A noter qu’il n’y a pas que les médias qui véhiculent ces valeurs et elles ne sont pas nécessairement méprisables.
Dois-je vous rappeler que le chat ne se nomme "chat" que dans votre langue ? Avez-vous songé que les mots "simples" et "clairs" pour vous ne le sont pas nécessairement pour tout le monde ? Par exemple : je faisais souvent remarquer à mes étudiants à quel point l'expression "se dépasser soi-même" me laisse perplexe au motif qu'à moins d'être Lucky Luke, nulle entité en ce bas monde n'est capable de "se dépasser soi-même" en distançant sa propre ombre (rires assurés).NordicPat a écrit:« Schéma lexical », « tic de langage » ? J’ai l’habitude d’appeler un chat, un chat, tout bêtement. J'essaie d’exprimer des idées avec des mots simples, le plus clairement possible.
L'"oubli de soi" n'est pas nécessairement la "haine de soi" au sens de Blaise Pascal. M'oublier moi-même au sens des sagesses orientales (mais aussi de penseurs occidentaux comme Spinoza ou Nietzsche), c'est faire le "vide", se "concentrer", "méditer", citta vritti nirodha ("chasser l'agitation mentale") disent les yogi. C'est oublier, fût-ce le temps d'une marche, mes qualités, mes défauts, mes joies, mes tristesses, bref, tout ce qui fait que je suis ce que les Occidentaux (et eux seuls !) appellent un "individu", c'est-à-dire une infime enveloppe corporelle écrasée par l'immense univers. C'est prendre conscience, fût-ce le temps d'une marche, que je ne fais qu'un avec le chemin, les arbres, les cailloux, le soleil, le ciel, le vent, les parfums, les sons, les bêtes, les passant(e)s croisé(e)s. Il y a sans doute quelques masochistes qui aiment souffrir et qui sont fiers de montrer qu'ils souffrent et de dire qu'ils ont souffert, mais nous ne m'enlèverez pas de l'idée que ce que recherchent profondément la plupart des sport addicts (et, d'une manière plus générale, tou-te-s ceux-celles qui sont "accro" à quelque substance ou pratique que ce soit), c'est l'oubli de soi.NordicPat a écrit:Oui je suis d’accord -et je l’ai souligné- la dimension du « groupe humain bienveillant » est fondamentale. Oui les efforts de Valérie lui ont certainement valu d’acquérir « une harmonie réparatrice avec soi-même et le monde extérieur » Je suis moins convaincu en revanche que sa démarche ait laissé beaucoup de place à « l’oubli de soi », se serait même plutôt tout le contraire.
... et qu'elle souhaitait oublier !SandrineIl faudrait connaître le déclic de cette démarche.
Son déclic pour se mettre au sport, était peut-être plus l'image physique qu'elle avait d'elle.
PhiPhilo.
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Sandrine a écrit:Il faudrait connaître le déclic de cette démarche.
Son déclic pour se mettre au sport, était peut-être plus l'image physique qu'elle avait d'elle.
L'insatisfaction corporelle peut agir sur le bien-être psychologique et l'estime de soi en particulier (dans la culture occidentale ).
Bravo à cette personne et à sa persévérance
Concernant les motivations de Valérie, je ne les connais pas réellement, nous n'en n'avons pas parlé. Mais je présume qu'elles tournaient autour de l'envie de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête en effet. J'ignore encore plus ce qui a été le déclic et le moteur de sa détermination. Mais ce qui est certain, c'est que c'est remarquable.
Concernant les remarques de PhiPhilo, je ne vais pas relancer un débat "philosophique" qui serait stérile. Je pense qu'au delà de nos divergences d'opinions, c'est notre façon d'aborder les sujets qui est inconciliable.
Une belle illustration ! Je n'ai jamais prétendu à un quelconque caractère "universel". Au contraire ce qui nous oppose fondamentalement, c'est que je j'accepte toutes les formes de pratiques et de valeurs liées aux activités "sportives", ce qui n'est pas le cas de quelqu'un d'une culture différente -et "grand penseur" apparemment-, dont on aurait pu espérer une plus grande ouverture d'esprit et, justement, un plus grand respect pour celles et ceux qui ne pensent et n'agissent pas comme lui, une pensée moins dogmatique. Ce n'est pas le cas, tant pis, il est certainement aujourd'hui trop tard pour espérer une évolution.Phiphilo a écrit:C'est un sujet d'étonnement toujours renouvelé pour moi de voir à quel point les Occidentaux sont chatouilleux lorsqu'on élève quelque objection à l'égard du caractère soi-disant "universel" de leurs valeurs (les "valeurs" inhérentes aux activités "sportives", notamment).
Sans rancune.Phiphilo a écrit:Il y a sans doute quelques masochistes qui aiment souffrir et qui sont fiers de montrer qu'ils souffrent et de dire qu'ils ont souffert, mais nous ne m'enlèverez pas de l'idée que ce que recherchent profondément la plupart des sport addicts (et, d'une manière plus générale, tou-te-s ceux-celles qui sont "accro" à quelque substance ou pratique que ce soit), c'est l'oubli de soi.
J'en terminerai donc avec une référence à un autre occidental -encore- (Jacques Lanzmann) qui lui non plus ne rechigne pas à l'effort, sans en faire un dogme. Cherche-t-il pour autant à s'oublier. Je ne crois pas et peu importe.
"Curieusement, c’est en poussant son corps hors de ses limites qu’il se définit le mieux à l’intérieur de ses frontières. Découvrir son corps, en même temps que le paysage traversé et les gens rencontrés, donne une signification supplémentaire au voyage. Et tant mieux s’il est quelquefois malheureux d’avoir été maltraité, car il n’y a pas de beau périple, de belles aventures, s’ils n’ont pas été mérités. Il faut savoir aller décrocher un sommet ou un désert comme on pourrait aller décrocher la lune pour l’être aimé".
NordicPat
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Vous "acceptez" toutes les formes de pratiques, certes, (d'ailleurs, avez-vous vraiment le choix ?). Mais certainement pas toutes les formes de description possibles desdites pratiques. De toute évidence, décrire la marche nordique en termes de lenteur ou d'oubli de soi (par exemple, à propos de votre valeureuse camarade Valérie) vous paraît être une hérésie. C'est en ce sens que vous êtes victimes (je dis bien "victime", vous n'en êtes pas responsable) du présupposé (je dis bien "présupposé", vous montrez dans vos raisonnements ce que vous ne dites pas explicitement) d'universalité qui traverse toute la western mainstream thought depuis deux siècles et demi. Vous aimez les citations, allons-y.NordicPat a écrit:ce qui nous oppose fondamentalement, c'est que j'accepte toutes les formes de pratiques et de valeurs liées aux activités "sportives", ce qui n'est pas le cas de quelqu'un d'une culture différente
Comme dirait un certain Matthieu Ricard (cité ICI) : "Que faut-il entendre par réalité ? Selon le bouddhisme, il s'agit de la nature véritable des choses, non modifiée par les fabrications mentales qui creusent un fossé entre la façon dont les choses nous apparaissent et ce qu'elles sont véritablement. Ce désaccord engendre d'incessants conflits avec le monde … Les choses nous apparaissent comme étant intrinsèquement « plaisantes » ou « déplaisantes », et les gens comme fondamentalement « bons » ou « mauvais ». Le « moi » qui les perçoit nous semble tout aussi réel et concret. Cette méprise, que le bouddhisme appelle ignorance, engendre de puissants réflexes d'attachement et d'aversion qui mènent généralement à une kyrielle de souffrance" (c'est moi qui souligne). Je ne saurais mieux dire.
Et comme ajouterait un certain Axel Kahn (cité ICI), "en route, je me promets de laisser toute leur chance aux expériences humaines imprévues, insolites, émouvantes et riches. Je suis persuadé que la lenteur obstinée du pas humain est propice à de tels événements" (c'est moi qui souligne). Je ne saurais mieux dire.
Vous voyez que même les Occidentaux, lorsqu'ils ne sont pas attachés à leurs mots fétiches comme des huîtres à leur rocher, peuvent saisir les subtilités des sagesses orientales.
Allez, un dernier pour le voyage : "si tu penses trop, marche" (Jean Giono).
PhiPhilo.
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
C'est assez impressionnant, cette capacité de penser pour les autres !
Après, oui "ça fait classe".
Enfin, ce ne sont pas les citations que j'aime mais les pensées -multiples- des gens qui les ont rédigées. Et là, on peut multiplier à l'infini, trouver tout ce qu'on veut et son contraire.
Notre pratique (et Valérie c'était de son exemple dont il était -tout simplement- question à l'origine de ce post) méritent -je crois- mieux que ces "chamailleries intello-spirituelles".
Alors ok, je vais suivre la proposition de Jean Giono.
NordicPat
En quoi ai-je parlé d'hérésie a propos d'autres descriptions possibles de la marche nordique !? La seule chose qui me parait-être une hérésie, c'est de vouloir TOUT RAMENER à la "lenteur et à l'oubli de soi". Pour le reste, désolé je ne comprends pas tout. Un peu trop compliqué pour mon esprit d'occidental !Phiphilo a écrit:Vous "acceptez" toutes les formes de pratiques, certes, (d'ailleurs, avez-vous vraiment le choix ?). Mais certainement pas toutes les formes de description possibles desdites pratiques. De toute évidence, décrire la marche nordique en termes de lenteur ou d'oubli de soi (par exemple, à propos de votre valeureuse camarade Valérie) vous paraît être une hérésie. C'est en ce sens que vous êtes victimes (je dis bien "victime", vous n'en êtes pas responsable) du présupposé (je dis bien "présupposé", vous montrez dans vos raisonnements ce que vous ne dites pas explicitement) d'universalité qui traverse toute la western mainstream thought depuis deux siècles et demi.
Comme je le disais précédemment, oui j'ai habitue d'appeler un chat un chat, dans ma langue effectivement ; j'ai bien conscience que ça doit pouvoir se traduire dans tous les langages mais ne ne voit pas l'intérêt de le traduire en anglais ou en chinois (je ne saurais pas le faire !). Et pas sûr que ce serait plus clair pour tout le monde (au moins les français) !Phiphilo a écrit:Dois-je vous rappeler que le chat ne se nomme "chat" que dans votre langue ? Avez-vous songé que les mots "simples" et "clairs" pour vous ne le sont pas nécessairement pour tout le monde ?
Après, oui "ça fait classe".
Enfin, ce ne sont pas les citations que j'aime mais les pensées -multiples- des gens qui les ont rédigées. Et là, on peut multiplier à l'infini, trouver tout ce qu'on veut et son contraire.
Notre pratique (et Valérie c'était de son exemple dont il était -tout simplement- question à l'origine de ce post) méritent -je crois- mieux que ces "chamailleries intello-spirituelles".
Alors ok, je vais suivre la proposition de Jean Giono.
NordicPat
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
NordicPat a écrit:C'est assez impressionnant, cette capacité de penser pour les autres ! [...] Notre pratique (et Valérie c'était de son exemple dont il était -tout simplement- question à l'origine de ce post) méritent -je crois- mieux que ces "chamailleries intello-spirituelles".
Effectivement, lorsque je pense, je pense par et pour tout être intelligent (au sens étymologique : en latin intelligens = celui qui comprend, sous-entendu, la langue que je parle). La Pensée, tout comme la Voie, n'appartient à personne en particulier. Les mots, les combinaisons de mots font naturellement partie du domaine public. Cheminer dans la Pensée, cheminer sur la Voie, c'est tout un. Il a fallu l'obscurantisme occidental pour voir surgir des "voies privées" et des "pensées personnelles". Aussi, lorsque je pense, j'explore des chemins parfois aisés, parfois ardus, parfois même impraticables qui me contraignent à rebrousser chemin. J'y fais toujours des rencontres imprévues, parfois agréables, parfois désagréables. Mais, dans tous les cas, j'y évolue dans un espace commun au sein duquel l'imprévu m'écarte de ma trajectoire. De sorte que, même la "mauvaise rencontre", celle qui occasionne la "chamaillerie", y est productive d'effet. Aucune n'est vaine. Dois-je rappeler que c'est à la suite d'une "chamaillerie" sur le chemin de Thèbes que bascule le destin d'Œdipe ?
De toute éternité, tous les Sages ont compris que penser, c'est errer. Ou qu'errer, c'est modifier son univers mental. C'est ce que rappelle Jean Giono lorsqu'il conseille la marche comme alternative à la pensée. Non pas pour abolir la pensée, ni même pour la mettre en sommeil, mais pour la modifier, par exemple en abandonnant cette absurde prétention à se forger un "moi" qui pense et/ou qui marche. Un "moi" rigide, agrippé à ses certitudes, une sorte de voyageur qui serait assez fou pour ne pas tenir compte de l'obstacle imprévu qui se dresse sur son passage.
Bref, 太息, tài xí, "respirez profondément", NordicPat ! Car, comme le dit Zhuāng Zǐ, "la respiration du sage vient des talons, non de la gorge".
PhiPhilo.
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Bravo à cette personne pour sa persévérance et surtout le courage d'y aller la première fois .
C'est peut-être aussi un axe de réflexion pour les clubs et associations de Marche Nordique, pour aider les gens dans ces situations de surpoids à se lancer, le premier pas pour eux dans tous les sens du terme, étant le plus dur.
Surtout qu'ayant eue une expérience similaire avec une de mes amies, j'ai noté que la motivation et l'envie de faire le mouvement le mieux possible prévalaient sur le besoin de parler pendant la sortie
Angel
C'est peut-être aussi un axe de réflexion pour les clubs et associations de Marche Nordique, pour aider les gens dans ces situations de surpoids à se lancer, le premier pas pour eux dans tous les sens du terme, étant le plus dur.
Surtout qu'ayant eue une expérience similaire avec une de mes amies, j'ai noté que la motivation et l'envie de faire le mouvement le mieux possible prévalaient sur le besoin de parler pendant la sortie
Il est vrai aussi qu'à l'inverse et que comme toute activité physique, moins en en fait, moins on a envie d'en faire , et plus c'est dur d'en refaireAu fil des séances, l’effort lui est apparu moins intense, les sorties moins difficiles. Sa condition physique s’est améliorée, des kilos et des centimètres de tour de taille sont restés sur les chemins. Son état d’esprit a aussi évolué, passant de l’acceptation d’une « galère personnellement imposée », à un effort raisonnablement acceptable et enfin au plaisir de retrouver le groupe semaine après semaine. Après avoir passé beaucoup de temps à l’arrière du « peloton » (au début, loin derrière !), elle s’est progressivement intégrée en son sein, puis même à l’avant.
Angel
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Angel
Angel- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Rhone Alpes Auvergne
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Oui en effet. C'est tout le sens ce cette illustration :Angel a écrit:Bravo à cette personne pour sa persévérance et surtout le courage d'y aller la première fois .
C'est peut-être aussi un axe de réflexion pour les clubs et associations de Marche Nordique, pour aider les gens dans ces situations de surpoids à se lancer, le premier pas pour eux dans tous les sens du terme, étant le plus dur.
- Montrer que quand on veut on peut. Donner conscience que des objectifs, même ambitieux, sont accessibles si on a vraiment envie des les atteindre et si on s'en donne les moyens. Sous réserve bien sûr qu'il restent quand même raisonnablement réalistes. La meilleure volonté du monde ne permettra pas au commun des mortels de passer une barre à 6 mètres. Encore moins sans perche !
- Montrer toute l'importance d'un groupe bienveillant. Je suis convaincu que sans le groupe, Valérie ne serait pas allée au bout de son chemin (et ne s'y serait peut-être même pas engagée) malgré toute sa détermination.
Alors oui, si cela pouvait amener quelques personnes à se décider et des animateurs de clubs et associations à les aider, ce serait génial . "L'envie" : oui c'est certainement le plus important.
J'ai tendance à penser qu'il n'y a de "mauvaises rencontres" que celles qu'on perçoit comme telles.Phiphilo a écrit: Aussi, lorsque je pense, j'explore des chemins parfois aisés, parfois ardus, parfois même impraticables qui me contraignent à rebrousser chemin. J'y fais toujours des rencontres imprévues, parfois agréables, parfois désagréables. Mais, dans tous les cas, j'y évolue dans un espace commun au sein duquel l'imprévu m'écarte de ma trajectoire. De sorte que, même la "mauvaise rencontre", celle qui occasionne la "chamaillerie", y est productive d'effet.
Oui, merci. Je respire profondément, grâce à la marche nordique, entre autres.Phiphilo a écrit:Bref, 太息, tài xí, "respirez profondément", NordicPat !
Et je vais même poursuivre mon chemin "en paix"... un concept que vous appréciez si j'ai bien compris.
Comme "L'homme qui plantait des arbres" (la petite nouvelle de Giono que j'apprécie énormément), je vais continuer à planter mes bâtons... de marche nordique.
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Bonjour,
Bravo, pour Valérie et son jolie témoignage.
Je suis arrivé à la marche nordique en sport santé, où j'étais à la rue sur les premières sorties, pourtant sans excédent de poids, c'était plutôt inverse, moins de 70 kg pour 1m83, mais surtout quasiment plus de masses musculaires.
Plus je marchais, plus je progressais gentiment et surtout plus je prenais du Plaisir. Marcher à plus de 6 kms/h de moyenne était beau pour moi. Puis au fils de kilomètres parcourus, j'ai marcher avec plus d'aisance, plus vite.
Puis un jour, j'ai rencontrer des Grands Malades qui m'ont dit d'aller faire des compétitions avec eux. J'ai fait ma première sortie chronométrée à Lunel, une MNT 230 personnes au départ, alors je ne mettais pas mis trop devant pour ne pas gêner. je finis dans les 40 premiers à presque 8 kms/ h. Tout cela sans aucune préparation particulière, quatre courses plus tard, je faisais mon premier et plus beau podium en finissant 3 ème, tout le monde me regardait et personne ne me connaissait.
J'ai commencé en mode sport santé, puis en mode sport Loisir-Plaisirs, et de temps en temps, je mets ma casquette sport compétition. Je suis quand même majoritairement en mode Loisir-Plaisirs.
Aujourd'hui, j'aime bien de temps en temps aller taquiner le chrono, mais j'aime aussi des sorties loisirs cool, où comme la semaine dernière, on part à la fraiche 7h30 pour descendre ( 13 kms) dans une des calanques de Cassis pour y prendre un café, et finir sur le port de Cassis. Là, on parle Plaisirs, échanges, on oublie de temps mis et on garde la beauté des paysages. On refera cette sortie peut être en mode aller retour, avec pique nique dans la calanque d'Envau, cela ferai sur 1000 de D+ et 25 kms. C'est presque faisable par tout le monde.
Voila
@+
Fabrice
Bravo, pour Valérie et son jolie témoignage.
Je suis arrivé à la marche nordique en sport santé, où j'étais à la rue sur les premières sorties, pourtant sans excédent de poids, c'était plutôt inverse, moins de 70 kg pour 1m83, mais surtout quasiment plus de masses musculaires.
Plus je marchais, plus je progressais gentiment et surtout plus je prenais du Plaisir. Marcher à plus de 6 kms/h de moyenne était beau pour moi. Puis au fils de kilomètres parcourus, j'ai marcher avec plus d'aisance, plus vite.
Puis un jour, j'ai rencontrer des Grands Malades qui m'ont dit d'aller faire des compétitions avec eux. J'ai fait ma première sortie chronométrée à Lunel, une MNT 230 personnes au départ, alors je ne mettais pas mis trop devant pour ne pas gêner. je finis dans les 40 premiers à presque 8 kms/ h. Tout cela sans aucune préparation particulière, quatre courses plus tard, je faisais mon premier et plus beau podium en finissant 3 ème, tout le monde me regardait et personne ne me connaissait.
J'ai commencé en mode sport santé, puis en mode sport Loisir-Plaisirs, et de temps en temps, je mets ma casquette sport compétition. Je suis quand même majoritairement en mode Loisir-Plaisirs.
Aujourd'hui, j'aime bien de temps en temps aller taquiner le chrono, mais j'aime aussi des sorties loisirs cool, où comme la semaine dernière, on part à la fraiche 7h30 pour descendre ( 13 kms) dans une des calanques de Cassis pour y prendre un café, et finir sur le port de Cassis. Là, on parle Plaisirs, échanges, on oublie de temps mis et on garde la beauté des paysages. On refera cette sortie peut être en mode aller retour, avec pique nique dans la calanque d'Envau, cela ferai sur 1000 de D+ et 25 kms. C'est presque faisable par tout le monde.
Voila
@+
Fabrice
Fabrice_13- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : 13
Re: Effort, dépassement... et bienfaits de la marche nordique
Bonjour,
Oui Fabrice, ton exemple illustre aussi parfaitement les bienfaits de notre belle pratique, vu sous un autre angle.
Je partage complètement ton idée de changer de casquette.
Et c'est ce que je trouve génial dans la marche nordique : se faire plaisir avec les différents aspects que tu soulignes, se surprendre (de temps en temps) en poussant les limites delà de ce qu'on pensait possible et se fixer de beaux objectifs. Ton projet de sortie dans les calanques fait rêver le normand (d'adoption) que suis.
Bel été !
Oui Fabrice, ton exemple illustre aussi parfaitement les bienfaits de notre belle pratique, vu sous un autre angle.
Je partage complètement ton idée de changer de casquette.
Et c'est ce que je trouve génial dans la marche nordique : se faire plaisir avec les différents aspects que tu soulignes, se surprendre (de temps en temps) en poussant les limites delà de ce qu'on pensait possible et se fixer de beaux objectifs. Ton projet de sortie dans les calanques fait rêver le normand (d'adoption) que suis.
Bel été !
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