Quelle musique choisir pour faire du sport ou travailler ?

Bonjour

Si vous aimez écouter de la musique, que ce soit pour vous aider à vous concentrer ou plutôt pour vous dépenser lors d'une activité physique @NordicPat , voici quelques conseils 
Un article paru et à retrouver sur THE CONVERSATION


Il y a même une playlist proposée 

Ecouter de la musique en marchant , je n'ais jamais testé encore 
Surement un truc que je vais tenté
Marc

Lorsque mes sorties se font en solo elles se déroulent systématiquement en musique ; les genres écoutés varient seulement selon mon humeur : hard-rock et metal (rarement), instrumentale électronique, blues-rock et boogie (ZZ Top !), en ce moment c'est celtique irlandais moderne (cela convient bien à mes paysages bretons). La musique influe très peu au final sur mon rythme et ma vitesse de marche.

Pour moi, ce sont bruissements, froissements, chuintements, chuchotements, bourdonnements, sifflements, fredonnements, craquements, grincements, gémissements, gazouillements, battements, halètements, écoulements ... et j'en oublie certainement.

PhiPhilo a écrit:Pour moi, ce sont bruissements, froissements, chuintements, chuchotements, bourdonnements, sifflements, fredonnements, craquements, grincements, gémissements, gazouillements, battements, halètements, écoulements ... et j'en oublie certainement.

Hello, 
 
Idem pour moi. Les bruits de la nature sont incomparables, pourquoi polluer ceux-ci ??? 
Je n'ai d'ailleurs jamais pu percevoir l'intelligence du truc : être dans un océan de nature régénératrice pour s'enfermer dans une bulle sonore ! A ce jour, j'en cherche encore la subtilité.
 
Qu'un compétiteur cherche un coté boost au travers d'une musique stimulante, ou un moyen de s'isoler, là cela se justifie. Mais pour un simple amateur, je ne vois pas la finalité hormis fuir son environnement immédiat.
Si ce dernier est la ville, ou un environnement sonore désagréable, d'accord, mais en pleine nature ...
Dans une salle de sport, cela se comprendra aussi, vu le fond sonore et pour ne pas entendre les nunucheries énoncées par des glands égocentriques.
 
Tout cela me fait penser à ce que j'avais vu un jour dans une salle de musculation : une personne qui faisait de la marche sur un tapis roulant tout en lisant un roman !!!! Çela m'avait scotché ! 
Les gens se rendent-ils comptent qu'ils vivent par procuration, mais ne savent pas saisir la beauté de l'instant immédiat ?
 
Ceci dit, mes propos ne s'adressent exclusivement qu'à ceux qui s'isolent perpétuellement avec de la musique dans toutes leurs activités sportives, mais pas à ceux qui savent intelligemment et modérément mixer les plaisirs ( un peu de musique en sortie, de temps en temps, je n‘ai rien contre même si personnellement je ne l’ai jamais fait ).

"Idem pour moi. Les bruits de la nature sont incomparables, pourquoi polluer ceux-ci ??? " : je ne pollue rien (sauf si on tient compte de la charge de mon MP3) puisque la musique passe par des écouteurs.


"Je n'ai d'ailleurs jamais pu percevoir l'intelligence du truc : être dans un océan de nature régénératrice pour s'enfermer dans une bulle sonore ! A ce jour, j'en cherche encore la subtilité." : merci pour la remarque, elle me fait grandir puisqu'elle m'apprend que je manque d'intelligence et de subtilité ! J'en tiens compte dès maintenant.

Précision car ce type de remarques (étonnantes à lire sur un forum de MN..., mais on est sur le net...) qui expriment un jugement m'agace : 90 % de mes kilomètres se font sans musique, mais parfois j'ose "polluer"


Je vis dans la nature, elle m'entoure au quotidien...  et je suis aussi musicien  . Je m'en vais réfléchir et prendre une décision 

viso56 a écrit:"Idem pour moi. Les bruits de la nature sont incomparables, pourquoi polluer ceux-ci ??? " : je ne pollue rien (sauf si on tient compte de la charge de mon MP3) puisque la musique passe par des écouteurs.


"Je n'ai d'ailleurs jamais pu percevoir l'intelligence du truc : être dans un océan de nature régénératrice pour s'enfermer dans une bulle sonore ! A ce jour, j'en cherche encore la subtilité." : merci pour la remarque, elle me fait grandir puisqu'elle m'apprend que je manque d'intelligence et de subtilité ! J'en tiens compte dès maintenant.

Précision car ce type de remarques (étonnantes à lire sur un forum de MN..., mais on est sur le net...) qui expriment un jugement m'agace : 90 % de mes kilomètres se font sans musique, mais parfois j'ose "polluer"


Je vis dans la nature, elle m'entoure au quotidien...  et je suis aussi musicien  . Je m'en vais réfléchir et prendre une décision 

Ben, on va faire simple pour commencer : on se calme, et on lit scrupuleusement, c'est mieux ...

Tout d'abord quand je dis "polluer", c'est une image. Je voulais présenter mon incompréhension de se couper des bruits de la nature avec de la musique ( ou tout autre chose d'ailleurs ).
Quant à ta blague sur la pollution de la charge de ton MP3, elles est un peu à coté de la plaque elle aussi.

Ce n'est donc pas la musique en elle-même (un désordre sonore bien orchestré a dit un grand musicien, il me semble que c'est Stravinsky, mais je ne suis pas très sur) que je critique, mais la propension de l'humain à se couper de l'instant présent avec l'aide de dérivatifs de tous ordres.
Que cela se fasse avec de la musique ou autres, en MN ou autres est un constat, il n'y a aucune malice de ma part là-dedans. 

Concernant le fait que tu prennes ensuite au 1er degré certaines phrases ne justifie pas de se drapper dans le théâtral : "Merci pour la remarque, elle me fait grandir puisqu'elle m'apprend que je manque d'intelligence et de subtilité !" 

Je n'oublierai pas de citer aussi ton argument qui tue de celui qui sait : "étonnantes à lire sur un forum de MN..., mais on est sur le net..."
Euh ... oui, et alors ? Seuls les musiciens sont censés écrire de belles choses sur le net contrairement à tous les béotiens en musique ?

Dernier point, puiqu'il faut faire une relecture, quand tu dis "90 % de mes kilomètres se font sans musique, mais parfois j'ose "polluer" avais-tu remarquer ma phrase en conclusion de mon post :
"Ceci dit, mes propos ne s'adressent exclusivement qu'à ceux qui s'isolent perpétuellement avec de la musique dans toutes leurs activités sportives, mais pas à ceux qui savent intelligemment et modérément mixer les plaisirs ( un peu de musique en sortie, de temps en temps, je n‘ai rien contre même si personnellement je ne l’ai jamais fait )" ? 

Tu conclus par ta mise en avant du fait que tu es musicien, je me permets donc un trait d'humour : allez maestro, musique !
Et je concluerai en disant que le but de mon post  n'étais pas de vexer quiconque. La contradiction, la critique sont génératrices de questions salvatrices, voire de débats complexes mais c'est le jeu.

viso56 a écrit:Je vis dans la nature, elle m'entoure au quotidien...  et je suis aussi musicien  .

"La véritable musique, c'est le silence" (Miles Davis).

"Le grand souffle indéterminé de la nature, s’appelle vent. Par lui-même, le vent n’a pas de son. Mais, quand il les émeut, tous les êtres deviennent pour lui comme un jeu d’anches"(Zhuāngzǐ).

Je faisais partie des réfractaires : des décennies de sport (et depuis peu de marche nordique) sans musique. Je suis aussi un amoureux de la nature et de sa musique.

J'ai découvert la marche nordique en musique lors du premier confinement pour rompre la monotonie d'un parcours toujours identique :
- d'abord pour changer un peu.
- puis l'idée de m'en servir pour travailler ma technique en me créant un "tuto audio perso" avec des consignes sur différents tempos.
- puis avec une version un peu plus élaborée pour la partager, en y ajoutant une dimension ludique.

Finalement j'y ai pris goût et j'ai enchainé avec d'autres "tutos" et "tempos" audios (pour moi et pour celles et ceux qui pourraient y trouver un intérêt). La musique est maintenant en ce qui me concerne un excellent moyen pour "travailler" différents aspects techniques et physiques (support de séances de fractionné sans chrono) en marche nordique et de prendre encore plus de plaisir notamment lors de longues sorties. Mais je ne suis pas "accro" pour autant, il m'arrive encore très souvent de marcher sans, tout en y prenant toujours autant de plaisir aussi.

Concernant les types de musique, de tout : pop rock folk, jazz, RnB, soul, musique latino (idéal pour la double rotation buste bassin ), de la musique et des textes français (par exemple Ben Mahuzé que j'ai découvert grâce au titre de son dernier album : "Quand je marche")... de la variété quoi ! Tout ce qui fait le charme de la vie. Tiens il faudra de j'essaie du classique.

Le sujet tombe bien, je viens justement de publier un article pour faire le constat d'un progrès objectif en essayant d'analyser "le pourquoi du comment". La musique y a largement sa place.

1 KM/H GAGNE EN 3 MOIS 1/2



Après, musique ou pas musique, vitesse ou pas vitesse, marche nordique loisir, santé ou compétition, etc... chacun son truc. En tout cas, pas de quoi se prendre la tête ni créer de polémique. Il y a bien pire comme sujets de discorde.

Belles et bonnes marches

NordicPat a écrit:Le sujet tombe bien, je viens justement de publier un article pour faire le constat d'un progrès objectif en essayant d'analyser "le pourquoi du comment". La musique y a largement sa place.

Ce n'est pas parce que vous avez progressé en musique que vous avez progressé à cause de (ou grâce à) la musique. La musique est une forme de vie (on Occident, on dit "un art") privilégiant les instants de silence ponctués par des sonorités discrètes (discontinues). "On a dit parfois que ce que la musique nous transmet, ce sont des sentiments d'allégresse, de mélancolie, de triomphe, etc., et ce qui nous répugne dans cette explication, c'est qu'elle semble dire que la musique est un instrument qui vise à produire en nous une succession de sentiments. Et on pourrait en conclure que n'importe quel autre moyen de produire de tels sentiments ferait pour nous l'affaire à la place de la musique [...]. Ce que la musique nous transmet, c'est elle-même [music conveys to us itself]"(Wittgenstein, le Cahier Brun, 179). En tout cas, si elle nous transmet autre chose qu'elle-même, ce ne peut être que le goût du silence.

Phiphilo a écrit:Ce n'est pas parce que vous avez progressé en musique que vous avez progressé à cause de (ou grâce à) la musique.

Evidemment la musique n'a pas de vertu magique qui serait en soi source de progrès pour un marcheur nordique. Mais ce qui est certain, c'est que dans mon expérience elle a contribué tant au progrès qu'au plaisir de marcher, et ça continue.
Pour le reste du propos, ça me parait plus relever de la masturbation intellectuelle. Bon, chacun trouve son plaisir où il peut.

Nordicpat a écrit:Pour le reste du propos, ça me parait plus relever de la masturbation intellectuelle. Bon, chacun trouve son plaisir où il peut.

Chacun appréciera la finesse de l'analyse ...

"Enfants, voici les bœufs qui passent, cachez vos rouges tabliers", chantait l'oncle Georges.

Phiphilo a écrit:Chacun appréciera la finesse de l'analyse ...

Tout à fait. Elle n'a d'égal que l'outrance de vos opinions.
 
Puisqu'on en parle, je n'avais pas cru bon de réagir (comme personne d'ailleurs) à votre commentaire à propos de "La marche sur le chemin du sacré : une antidote à l'agressivité nauséabonde du sport de haute compétition".

Nous n'avons pas le même sens de l'odorat : je ne trouve pas que les JO de Tokyo par exemple puaient particulièrement. 
Nous n'avons pas non plus le même regard sur les petites choses de la vie. Là où vous sentez de "l'agressivité nauséabonde", je vois de belles images, des exploits, des explosions de joie, des rires et des larmes d'athlètes de haut niveau qui peuvent aussi être de belles personnes. 
J'ai partagé l'émotion de millions de personnes à travers le monde. Et je pense aux gamins qui vont grâce à ça peut-être pas s'engager sur le chemin du sacré mais découvrir des activités sportives pour leur plus grand bien et, pour certains, s'engager encore plus dans leur passion.
  
Non décidemment nous n'avons pas les mêmes valeurs.

Bonjour
Merci pour l'article auquel on peut rajouter celui-ci 
https://www.irbms.com/download/documents/komilkiw-musique-et-performance-sportive.pdf

On peut aussi noter ceci dans l'étude de Karageorghis 

Il existe trois manières principales d'appliquer la musique à l'exercice : avant la tâche, pendant la tâche et après la tâche. Une considération primordiale est que la musique choisie pour accompagner l'exercice doit être conforme aux caractéristiques personnelles des participants et répondre aux besoins de la tâche à accomplir.

Avant l'arrivée des outils actuels (smartphones etc..) nous recommandions à nos élèves skieurs de fond et afin de donner du rythme en particulier dans les montées, de se donner ce rythme à travers des "hop, hop, hop," .
Mais aujourd'hui beaucoup s'entraînent de plus en plus lorsqu'ils sont seuls avec leur musique.
Angel

NordicPat a écrit:

Phiphilo a écrit:Chacun appréciera la finesse de l'analyse ...

Tout à fait. Elle n'a d'égal que l'outrance de vos opinions.

"Tout discours effraie l'homme stupide"(Héraclite d'Ephèse).

NordicPat a écrit:je n'avais pas cru bon de réagir (comme personne d'ailleurs) à votre commentaire à propos de "La marche sur le chemin du sacré : une antidote à l'agressivité nauséabonde du sport de haute compétition".

"Réagir" n'est pas le but que je poursuis en postant texte, image ou vidéo. Ce qui m'importe, c'est que de tels documents soient lus ou vus. La "réaction" n'est qu'un effet possible (parmi d'autres).

NordicPat a écrit:Là où vous sentez de "l'agressivité nauséabonde", je vois de belles images, des exploits, des explosions de joie, des rires et des larmes d'athlètes de haut niveau qui peuvent aussi être de belles personnes. 
J'ai partagé l'émotion de millions de personnes à travers le monde. Et je pense aux gamins qui vont grâce à ça peut-être pas s'engager sur le chemin du sacré mais découvrir des activités sportives pour leur plus grand bien et, pour certains, s'engager encore plus dans leur passion.

Des lieux communs ... des kilomètres de lieux communs ... Il vous arrive de lire autre chose que l'Equipe ou le Figaro ?

Il est vrai que parfois la monotonie d'un parcours plat pourrait être compensé par de la musique.
Mes dernières marches au bord d'un canal assez plat m'ont parues parfois longues et le rythme est difficile à tenir sur la distance, 
Pourquoi pas alors un peu de musique pour rester dans la cadence ?

Sujet intéressant, mais pas dans mais habitude 
Denis

Phiphilo a écrit: Il vous arrive de lire autre chose que l'Equipe ou le Figaro ?

Je ne lis ni l'un ni l'autre, trop intello pour moi !

Foncine a écrit:Pourquoi pas alors un peu de musique pour rester dans la cadence ?

Oui, et même différentes musiques pour varier les cadences : ça peut en effet donner "du relief" à un parcours plat et monotone.  Ca mérite d'être essayé, sans pour autant en faire quelque chose de systématique.

Angel a écrit:Merci pour l'article auquel on peut rajouter celui-ci 
https://www.irbms.com/download/documents/komilkiw-musique-et-performance-sportive.pdf

      
Merci Angel pour ce lien. Un apport très complet sur le sujet 
J'y ai trouvé la formalisation d'un certain nombre de choses que j'ai ressenties de façon empirique et quelques pistes à explorer.
Vraiment très intéressant ! Du coup je vais regarder plus en détail le site de l'irbms que je découvre à cette occasion.

Hello les nordiques

Je reviens sur ce sujet après de nouvelles expériences de marche en musique : J'ai peaufiné un tuto "Cadence et amplitude" dans lequel la musique a un rôle essentiel. 
J'y propose un exercice en rythme, d'abord avec Joe Cocker (en démarrant avec un tempo très lent et en augmentant progressivement) puis avec une une série de tempos croissants. L'objectif est de trouver le meilleur compromis entre cadence et amplitude, à travers la concentration sur l'amplitude des mouvements et une prise de conscience de ses sensations. Le but est au final d'augmenter la longueur de ses pas d'une façon fluide et naturelle.

Prendre conscience et améliorer sa technique c'est bien, en mesurer les effets c'est encore mieux. C'est pourquoi j'ai aussi créé un tableau pour noter les stats de marche aux différents tempos (si on est équipé d'une montre qui va bien) : pour mesurer l'impact de la cadence et de la longueur des pas sur la vitesse.
Actuellement, je démarre toutes mes sorties avec la première partie du tuto (25') ce qui me permet de suivre les progrès dans le temps. J'enchaîne ensuite sur autre chose selon l'objectif de la sortie du jour et de l'humeur du moment (en musique ou pas).

Hé oui la musique peut être, si on y est ouvert :
- Un moyen de varier les plaisirs de la marche
- Un support pour progresser dans sa technique dans la bonne humeur. Qu'on le veuille ou pas, l'acquisition d'un geste plus ample (et un pas plus long) contribuera à une augmentation sensible de la vitesse à cadence et rythme cardiaque identiques.
- Un outil pédagogique ludique pour atténuer la rigueur d'un suivi statistique (si on souhaite quantifier ses séances).

TUTO "CADENCE ET AMPLITUDE"

 

Bonjour

Le premier pas vers le progrès c'est la prise de conscience, grâce à l'expérimentation. Un bon moyen d'y parvenir est donc de marcher à différentes allures et surtout de le faire "en conscience".

Surtout en marche nordique, avec la fusion de deux activités, marche et ski de fond, mais avec un fusion partielle et beaucoup de pistes à explorer. 

J'ai écouté votre tuto , excellent , surtout la partie lente que l'on peut associer à mon article sur Faire de grand pas 
Angel

Après avoir marché dans l'automne brumeux et pluvieux ...




PS : Camille Pépin, la jeune compositrice (ancienne danseuse), est un pur génie ...

Ou encore ...