ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
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ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Allez, la pression monte .
J'ouvre ce post que je viendrai enrichir plus tard. Il est ouvert à tous ceux qui voudront l'alimenter de leur propre récit .
La semaine a été marquée par un repos total (un peu de vélib et de marche sur mon lieu de travail pour aller en salle de réunion ou à la cantine).
Par contre les température caniculaire n'ont pas été propice pour de bonnes nuits. Je suis convenablement reposé mais ça aurait pu être mieux.
Cet après-midi, j'irai chercher mon dossard et assister au départ du 177 km. Sinon, tout le matériel est prêt. Pour le bonhomme, le verdict sera demain.
Encore beaucoup de chaleur aujourd'hui, mais cela devrait baisser demain.
J'ouvre ce post que je viendrai enrichir plus tard. Il est ouvert à tous ceux qui voudront l'alimenter de leur propre récit .
La semaine a été marquée par un repos total (un peu de vélib et de marche sur mon lieu de travail pour aller en salle de réunion ou à la cantine).
Par contre les température caniculaire n'ont pas été propice pour de bonnes nuits. Je suis convenablement reposé mais ça aurait pu être mieux.
Cet après-midi, j'irai chercher mon dossard et assister au départ du 177 km. Sinon, tout le matériel est prêt. Pour le bonhomme, le verdict sera demain.
Encore beaucoup de chaleur aujourd'hui, mais cela devrait baisser demain.
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Daniel_56
Daniel_56- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Golfe du Morbihan
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Je sais que certains d'entre vous attendaient ce post avec impatience, mais il m'a fallu un peu de temps avant de revenir sur terre. Et pourtant j'ai toujours gardé un pied au sol comme le veut le règlement de marche nordique .
Vendredi en fin de journée, j'ai récupéré mon dossard sur le village de l'Ultramarin installé sur le port de Vannes. Environ 8.000 participants sont attendus sur les différentes courses. Ca demande un peu d'organisation !
Ensuite petit tour entre les différents stands présents (équipementiers, professionnels du tourisme, organisateurs d'épreuve à l'autre bout du monde, ...) en attendant le départ du 177 km retardé d'une heure sur ordre du préfet à cause de la chaleur. Je ne sais pas si c'était une si bonne idée que cela, car tous les participants étaient prêts à partir et n'attendaient que cela. Au moins, il y avait de l'ombre sur l'esplanade du port. A 19h, le starter les a enfin libérés et je les ai regardé partir avec beaucoup d'admiration ... la majorité des participants partaient pour au moins 30 heures de course .
Habitant pas très loin du parcours, je suis allé les voir passer dans la soirée en bord de mer. Il y avait beaucoup de monde pour les encourager dans une ambiance très conviviale. Je suis resté jusqu'au dernier puis je suis rentré. J'étais dans l'ambiance.
Il a fait chaud dans la nuit de vendredi à samedi et je n'ai pas très bien dormi. En matinée je suis retourné avec mon copain Dominique poser un sac d'affaires sur le site d'arrivée : T-shirt, veste, chaussure et chaussettes.
16h15 : les 5 marcheurs du club arrivent ensemble à Sarzeau, lieu du départ du trail. Le ciel s'est voilé depuis midi et la température est beaucoup plus supportable : autour de 26°C. Météo France ne s'est pas trompé.
Avec mes camarades du club on scrute si on voit d'autres marcheurs nordiques. Je sais que Jean-Yves ne sera malheureusement pas présent. Je me faisais une joie de faire sa connaissance, mais il m'a prévenu par SMS qu'il ne pourra pas s'aligner sur la ligne de départ.
En fait, il y a des coureurs qui partent avec des bâtons, quelques marcheurs sans bâtons, mais peu de marcheurs nordiques. Moins d'une dizaine au total ... sur 1.500 partants. Pas d'échauffement : il fait déjà bien chaud et vu la foule on sait qu'on ne va pas partir très vite, donc inutile de se fatiguer inutilement.
Le départ est donné à 17h comme prévu. Ca bouchonne un peu sous l'arche. Mais inutile de se presser puisque le chronomètre ne se déclenchera qu'au passage de la puce sur la ligne de départ. Bien sagement, nous nous sommes d'ailleurs mis en fin de peloton.
Un peu de piétinements sur les premiers mètres, mais assez rapidement la voie devient libre.
Avec mon copain Dominique, nous prenons notre rythme : un peu au dessus de 6.5 km/h.
Au KM 4, nous revenons une première fois sur les coureurs ralentis dans une zone étroite. Nouvel arrêt au KM 5 pour un passage sous-terrain sous une route : celui-ci est étroit, pas éclairé et surtout pas très haut (je n'aurai pas osé courir dedans). On perd environ 3'45" ... quand même. Tout n'est pas perdu car nous sommes nombreux à faire une pause technique.
Juste après ce passage délicat nous repartons à vive allure (plus de 7 km/h pendant 9 km) : nous ne rencontrerons plus aucune difficulté de ce genre par la suite.
Le premier ravitaillement est en vu au KM 17 vers 19h30 (2h30 que nous sommes partis). Je fais une pause rapide pour remplir ma flasque, boire 3/4 verres de Saint Yorre, attraper de quoi grignoter (jambon, fromage) et je repars. La pause a durer 2'30". Notre vitesse moyenne en repartant est de 6,7 km/h (arrêts compris).
Pendant les 10 km suivants, nous maintenons une vitesse proche de 7 km/h. Le terrain est facile, mélange de sentiers dans les bois, sentiers côtiers et routes (sur lesquelles nous n'utilisons pas trop nos bâtons). La température est agréable et le cadre ne l'est pas moins.
Au KM 26, une zone marécageuse nous ralentit. On ressort de là les chaussures mouillées et pleine de boue. Ca sèche rapidement.
Alors que nous étions jusqu'à présent essentiellement entre marcheurs, nous commençons à voir de plus en plus de coureurs. Ils sont sur la même distance que nous (dossard rouge), mais ils alternent désormais marche et course. Et à la moyenne on les rattrape maintenant.
Nous rencontrons aussi des dossards jaunes : eux ont déjà 140 km dans les jambes. Ils vont terminer en un peu plus de 30 heures leur 177 km. Nous leur adressons des mots d'encouragements quand on les dépasse.
Je ne vais pas m'attarder ici sur ces ultratrailers, mais j'ai un immense respect pour ces hommes et ces femmes qui vont jusqu'au bout d'eux-mêmes.
Il est 21h passé, nous approchons de la mi-parcours et jusque là, tout se passe plutôt bien. Ca va se gâter un peu à partir du KM 28. Jusqu'au second point de ravitaillement situé au KM 37, je vais avoir du mal à garder le contact avec mon copain Dominique. Ma vitesse baisse à 6,5 km/h sur cette partie. Nous arrivons au point de ravitaillement vers 22h30 (5h30 que nous sommes partis) alors que la nuit commence à s'installer.
Grosse pause de 12 minutes sur ce gros point de ravitaillement installé dans un gymnase. Je recharge en eau, enlève tous les cailloux de mes chaussures, me restaure (plutôt du sucré cette fois-ci avec chocolat, pattes de fruit, ...), attrape ma frontale. C'est pas très optimisé mais la pause fait du bien et j'ai repris un peu de force. Et puis la moyenne reste bonne à 6,6 km/h depuis le départ, pauses comprises.
La nuit est totale quand je ressors du gymnase. Je n'ai pas trop l'habitude de marcher à la frontale et je sais qu'il peut y avoir des cailloux ou des racines. Je le sais d'autant plus que nous avons rejoint une partie que j'ai parcourue de nombreuses fois. Je ne peux pas dire que je la connaisse par cœur, mais j'ai de solides points de repères. Ca aide. Ma vitesse se maintient autour de 6,5 km/h pendant l'heure qui suit. Je dépasse le cap des 42,195 km (temps estimé 6h32'35").
Il reste 15 / 16 km à parcourir. Les jambes sont désormais un peu raides. Je me dis que je dois m'alimenter mais je n'ai plus très faim. J'essaie aussi de boire, mais je ne sais pas si j'ai vraiment soif. La température s'est très nettement rafraichie autour de 16°C.
Au KM 51, la batterie de ma montre Tomtom me lâche, mais mon appli Décathlon Coach tourne toujours sur mon téléphone.
Heureusement ça sent bon l'écurie et ma vitesse reste bonne autour de 6,2 / 6,3 km/h. Elle est suffisante en tous cas pour rattraper des concurrents alternant marche et course : ça motive.
On arrive enfin sur le port de Vannes (il faut imaginer un long canal qui se termine aux pieds des remparts). Il y a encore du monde sur les berges qui nous encouragent alors qu'il est presque 2 heures du matin : c'est sympa. Encore quelques mètres et nous foulons le tapis rouge qui mène sous l'arche d'arrivée. Ca y est c'est terminé .
Il est 2h00 passé de quelques minutes. Mon temps officiel est de 9h02'02" pour un parcours annoncé à58,5 km soit quasiment 6,5 km/h de moyenne pauses comprises. Je voulais faire moins de 10 heures, c'est inespéré.
Mais surtout, je suis plutôt bien. Bien sûr j'ai les jambes très raides (surtout le lendemain matin), et je n'ai pas échappé à une petite ampoule au talon gauche, mais globalement je suis en bonne forme.
La longue préparation que j'ai suivie y est pour quelque chose et ce forum aura eu le grand mérite de stimuler ma motivation pendant ces longs mois. J'en profite pour vous en remercier infiniment .
Je vais m'arrêter là même s'il y aurait encore tant de choses à dire (l'ambiance chaleureuse tout au long du parcours, des paysages dont on ne se lasse pas, la gentillesse des bénévoles, ...).
Au fait, il y a aussi une épreuve de 87 km à l'Ultramarin .
Vendredi en fin de journée, j'ai récupéré mon dossard sur le village de l'Ultramarin installé sur le port de Vannes. Environ 8.000 participants sont attendus sur les différentes courses. Ca demande un peu d'organisation !
Ensuite petit tour entre les différents stands présents (équipementiers, professionnels du tourisme, organisateurs d'épreuve à l'autre bout du monde, ...) en attendant le départ du 177 km retardé d'une heure sur ordre du préfet à cause de la chaleur. Je ne sais pas si c'était une si bonne idée que cela, car tous les participants étaient prêts à partir et n'attendaient que cela. Au moins, il y avait de l'ombre sur l'esplanade du port. A 19h, le starter les a enfin libérés et je les ai regardé partir avec beaucoup d'admiration ... la majorité des participants partaient pour au moins 30 heures de course .
Habitant pas très loin du parcours, je suis allé les voir passer dans la soirée en bord de mer. Il y avait beaucoup de monde pour les encourager dans une ambiance très conviviale. Je suis resté jusqu'au dernier puis je suis rentré. J'étais dans l'ambiance.
Il a fait chaud dans la nuit de vendredi à samedi et je n'ai pas très bien dormi. En matinée je suis retourné avec mon copain Dominique poser un sac d'affaires sur le site d'arrivée : T-shirt, veste, chaussure et chaussettes.
16h15 : les 5 marcheurs du club arrivent ensemble à Sarzeau, lieu du départ du trail. Le ciel s'est voilé depuis midi et la température est beaucoup plus supportable : autour de 26°C. Météo France ne s'est pas trompé.
Avec mes camarades du club on scrute si on voit d'autres marcheurs nordiques. Je sais que Jean-Yves ne sera malheureusement pas présent. Je me faisais une joie de faire sa connaissance, mais il m'a prévenu par SMS qu'il ne pourra pas s'aligner sur la ligne de départ.
En fait, il y a des coureurs qui partent avec des bâtons, quelques marcheurs sans bâtons, mais peu de marcheurs nordiques. Moins d'une dizaine au total ... sur 1.500 partants. Pas d'échauffement : il fait déjà bien chaud et vu la foule on sait qu'on ne va pas partir très vite, donc inutile de se fatiguer inutilement.
Le départ est donné à 17h comme prévu. Ca bouchonne un peu sous l'arche. Mais inutile de se presser puisque le chronomètre ne se déclenchera qu'au passage de la puce sur la ligne de départ. Bien sagement, nous nous sommes d'ailleurs mis en fin de peloton.
Un peu de piétinements sur les premiers mètres, mais assez rapidement la voie devient libre.
Avec mon copain Dominique, nous prenons notre rythme : un peu au dessus de 6.5 km/h.
Au KM 4, nous revenons une première fois sur les coureurs ralentis dans une zone étroite. Nouvel arrêt au KM 5 pour un passage sous-terrain sous une route : celui-ci est étroit, pas éclairé et surtout pas très haut (je n'aurai pas osé courir dedans). On perd environ 3'45" ... quand même. Tout n'est pas perdu car nous sommes nombreux à faire une pause technique.
Juste après ce passage délicat nous repartons à vive allure (plus de 7 km/h pendant 9 km) : nous ne rencontrerons plus aucune difficulté de ce genre par la suite.
Le premier ravitaillement est en vu au KM 17 vers 19h30 (2h30 que nous sommes partis). Je fais une pause rapide pour remplir ma flasque, boire 3/4 verres de Saint Yorre, attraper de quoi grignoter (jambon, fromage) et je repars. La pause a durer 2'30". Notre vitesse moyenne en repartant est de 6,7 km/h (arrêts compris).
Pendant les 10 km suivants, nous maintenons une vitesse proche de 7 km/h. Le terrain est facile, mélange de sentiers dans les bois, sentiers côtiers et routes (sur lesquelles nous n'utilisons pas trop nos bâtons). La température est agréable et le cadre ne l'est pas moins.
Au KM 26, une zone marécageuse nous ralentit. On ressort de là les chaussures mouillées et pleine de boue. Ca sèche rapidement.
Alors que nous étions jusqu'à présent essentiellement entre marcheurs, nous commençons à voir de plus en plus de coureurs. Ils sont sur la même distance que nous (dossard rouge), mais ils alternent désormais marche et course. Et à la moyenne on les rattrape maintenant.
Nous rencontrons aussi des dossards jaunes : eux ont déjà 140 km dans les jambes. Ils vont terminer en un peu plus de 30 heures leur 177 km. Nous leur adressons des mots d'encouragements quand on les dépasse.
Je ne vais pas m'attarder ici sur ces ultratrailers, mais j'ai un immense respect pour ces hommes et ces femmes qui vont jusqu'au bout d'eux-mêmes.
Il est 21h passé, nous approchons de la mi-parcours et jusque là, tout se passe plutôt bien. Ca va se gâter un peu à partir du KM 28. Jusqu'au second point de ravitaillement situé au KM 37, je vais avoir du mal à garder le contact avec mon copain Dominique. Ma vitesse baisse à 6,5 km/h sur cette partie. Nous arrivons au point de ravitaillement vers 22h30 (5h30 que nous sommes partis) alors que la nuit commence à s'installer.
Grosse pause de 12 minutes sur ce gros point de ravitaillement installé dans un gymnase. Je recharge en eau, enlève tous les cailloux de mes chaussures, me restaure (plutôt du sucré cette fois-ci avec chocolat, pattes de fruit, ...), attrape ma frontale. C'est pas très optimisé mais la pause fait du bien et j'ai repris un peu de force. Et puis la moyenne reste bonne à 6,6 km/h depuis le départ, pauses comprises.
La nuit est totale quand je ressors du gymnase. Je n'ai pas trop l'habitude de marcher à la frontale et je sais qu'il peut y avoir des cailloux ou des racines. Je le sais d'autant plus que nous avons rejoint une partie que j'ai parcourue de nombreuses fois. Je ne peux pas dire que je la connaisse par cœur, mais j'ai de solides points de repères. Ca aide. Ma vitesse se maintient autour de 6,5 km/h pendant l'heure qui suit. Je dépasse le cap des 42,195 km (temps estimé 6h32'35").
Il reste 15 / 16 km à parcourir. Les jambes sont désormais un peu raides. Je me dis que je dois m'alimenter mais je n'ai plus très faim. J'essaie aussi de boire, mais je ne sais pas si j'ai vraiment soif. La température s'est très nettement rafraichie autour de 16°C.
Au KM 51, la batterie de ma montre Tomtom me lâche, mais mon appli Décathlon Coach tourne toujours sur mon téléphone.
Heureusement ça sent bon l'écurie et ma vitesse reste bonne autour de 6,2 / 6,3 km/h. Elle est suffisante en tous cas pour rattraper des concurrents alternant marche et course : ça motive.
On arrive enfin sur le port de Vannes (il faut imaginer un long canal qui se termine aux pieds des remparts). Il y a encore du monde sur les berges qui nous encouragent alors qu'il est presque 2 heures du matin : c'est sympa. Encore quelques mètres et nous foulons le tapis rouge qui mène sous l'arche d'arrivée. Ca y est c'est terminé .
Il est 2h00 passé de quelques minutes. Mon temps officiel est de 9h02'02" pour un parcours annoncé à58,5 km soit quasiment 6,5 km/h de moyenne pauses comprises. Je voulais faire moins de 10 heures, c'est inespéré.
Mais surtout, je suis plutôt bien. Bien sûr j'ai les jambes très raides (surtout le lendemain matin), et je n'ai pas échappé à une petite ampoule au talon gauche, mais globalement je suis en bonne forme.
La longue préparation que j'ai suivie y est pour quelque chose et ce forum aura eu le grand mérite de stimuler ma motivation pendant ces longs mois. J'en profite pour vous en remercier infiniment .
Je vais m'arrêter là même s'il y aurait encore tant de choses à dire (l'ambiance chaleureuse tout au long du parcours, des paysages dont on ne se lasse pas, la gentillesse des bénévoles, ...).
Au fait, il y a aussi une épreuve de 87 km à l'Ultramarin .
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Daniel_56
Daniel_56- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Golfe du Morbihan
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Lien vers ma trace Décathlon Coach (pas très généreux car il ne trouve "que" 56,9 km !)
http://www.decathloncoach.com/fr/share/eu2b827fa0f6103675f0
http://www.decathloncoach.com/fr/share/eu2b827fa0f6103675f0
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Daniel_56
Daniel_56- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Golfe du Morbihan
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Grand bravo Daniel, belle performance, fallait le faire! Ca fait plaisir de lire ton aventure qui s'est déroulée comme tu l'avais programmée
mICHEL02- Membre 5 ansMembre 5 ans
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Bonjour Daniel,
J'attendais ton retour sur cette épreuve, Je te dis déjà un GRAND BRAVO pour cette épreuve, et un second pour ton récit.
@+
Fabrice
J'attendais ton retour sur cette épreuve, Je te dis déjà un GRAND BRAVO pour cette épreuve, et un second pour ton récit.
@+
Fabrice
Fabrice_13- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : 13
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Et voila c'est fait
Bravo et le plaisir doit être immense.
Merci pour ce partage de récit . Bonne récupération
Bravo et le plaisir doit être immense.
Merci pour ce partage de récit . Bonne récupération
Mkb- Membre 5 ansMembre 5 ans
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Bravo pour l'ensemble de l'oeuvre, soit entrainement + compétition, qui permettent d'aboutir à un excellent résultat
Et merci pour le récit
Et merci pour le récit
Gege- Membre 5 ansMembre 5 ans
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Bravo, beau récit, qui donne envie pour 2020. Je ne sais pas encore quelle distance, mais la 56 me tente, pour changer du parcours du 25.
Mikdo- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Ille et Vilaine - BZH
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Merci pour le récit et bravo
Par rapport à l'entrainement et la préparation, est-ce qu'il y a des points ou tu te dis que tu pourrais les améliorer pour ce type d'épreuve.
Et aussi , une petite idée sur le baisse de régime à mi parcours
Merci
Par rapport à l'entrainement et la préparation, est-ce qu'il y a des points ou tu te dis que tu pourrais les améliorer pour ce type d'épreuve.
Et aussi , une petite idée sur le baisse de régime à mi parcours
Merci
_________________
Foncine
A chaque âge, sa vie
Foncine- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Grenoble
Yann- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Ouest de la France
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Bonjour Daniel,
Tu peux nous dire concernant ton équipement ce que tu as pris, ainsi qu'en terme d'eaux et de nourritures.
je vois sur ta photo que tu avais mis de la compression, Alors ??
@+
Fabrice
Tu peux nous dire concernant ton équipement ce que tu as pris, ainsi qu'en terme d'eaux et de nourritures.
je vois sur ta photo que tu avais mis de la compression, Alors ??
@+
Fabrice
Fabrice_13- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : 13
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Mon équipement de départ (allez, je vous fais la total) :
Chaussettes Quechua NH500 haute + chaussures Brooks Cascadia 13
(pour les chaussettes j'avais essayé des NH900 - à priori encore mieux que les 500 - mais en fait elles sont plus épaisses donc plus confortables mais également plus chaudes. Les Brooks : on m'avait dit que ce serait bien. Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de les mettre avant la course, mais je les ai trouvées vraiment bien).
Manchon de contention Décathlon : je ne les mets que sur des grandes distances. Je trouve qu'on sent moins les jambes lourdes sur la fin de parcours, et après.
Boxer Décathlon avec une poche pour avoir des barres sous la main. Sous vêtement technique Décathlon également (j'ai dit que je disais tout ).
T-shirt du club, casquette très légère et aérée gagnée lors d'une marche l'année dernière.
Sac de trail Décathlon (acheté d'occasion, ce n'est pas le dernier modèle) équipé de :
- poche à eau de 2 L (eau sans additif)
- 1 flasque 0,5 L (eau sans additif)
- 1 vingtaine de barres pattes de fruit + patte d'amande
+ équipement obligatoire : frontale et chargeur / couverture de survie / gobelet / carte d'identité / bande elasto / coupe-vent
en électronique : ma montre Tomton Runner + téléphone portable + petite batterie externe
A noter qu'on avait 2 ravitos solides (17 et 35ème kilomètre) sur le parcours + des points d'approvisionnement en eau.
Pour l'eau j'ai tapé en priorité dans ma flasque que j'ai rempli régulièrement. La poche à eau servait de réserve mais je l'avais bien entamée au KM 35 et je l'ai donc remplie à nouveau. Aux 2 gros ravitos j'ai également pris de la Saint Yorre. J'ai du boire au total entre 5 et 6 litres, conforme à l'idée que je fais du 1L / 10 km.
Pour la préparation, on peut toujours s'améliorer, mais à la vue de mon résultat, je peux dire que j'étais prêt. J'ai peu marché les 15 derniers jours et j'ai craint d'être un peu rouillé. En fait c'était bien comme cela. Il faut donc programmer sa préparation en commençant le plus tôt possible.
La sortie sur la distance du Marathon faite 3 semaines avant la course a été très bénéfique. J'aurai souhaité la programmer un peu avant, mais mon emploi du temps ne me l'a pas permis. Ce fut l'occasion de bien tester le matériel, mais aussi de définir la bonne allure.
2 petits points quand même :
j'ai bien hydraté mes pieds quotidiennement pendant plusieurs semaines avant la course. C'est très bénéfique. Cela aurait été encore mieux si j'avais complété avec du tannage (j'ai fait un peu avec du jus de citron, mais pas de manière très régulière). J'ai eu une petite ampoule que j'aurai peut-être pu éviter.
J'aurai voulu dormir plus les nuits précédent la course, mais entre le travail et la chaleur, ça ne s'est pas passé comme souhaité. En tous cas, c'est un point à ne pas négliger et à anticiper.
Pour le coup de barre que j'ai eu (un peu avant le KM 30), je ne sais pas bien l'expliquer.
Sur le marathon on parle du mur des 30 KM. C'est aussi le moment où le soleil a commencé vraiment à baissé. J'aurai peut-être aussi du plus me ravitailler au KM 17.
Vers le KM 25 j'ai également rempli ma flasque avec une eau qui sentait très légèrement la javel. En tous cas je l'ai senti au goût et je ne sais pas comment mon estomac l'a réellement apprécié. Du coup je suis passé sur ma poche à eau et j'ai vidé ma flasque au ravito suivant.
Un peu plus d'une semaine après la course, cela reste un excellent souvenir. Ma petite ampoule se fait oublier et pour le reste j'ai bien récupéré. Je pense remarcher cette semaine et peut-être m'inscrire à une petite compétition le week-end prochain.
Chaussettes Quechua NH500 haute + chaussures Brooks Cascadia 13
(pour les chaussettes j'avais essayé des NH900 - à priori encore mieux que les 500 - mais en fait elles sont plus épaisses donc plus confortables mais également plus chaudes. Les Brooks : on m'avait dit que ce serait bien. Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion de les mettre avant la course, mais je les ai trouvées vraiment bien).
Manchon de contention Décathlon : je ne les mets que sur des grandes distances. Je trouve qu'on sent moins les jambes lourdes sur la fin de parcours, et après.
Boxer Décathlon avec une poche pour avoir des barres sous la main. Sous vêtement technique Décathlon également (j'ai dit que je disais tout ).
T-shirt du club, casquette très légère et aérée gagnée lors d'une marche l'année dernière.
Sac de trail Décathlon (acheté d'occasion, ce n'est pas le dernier modèle) équipé de :
- poche à eau de 2 L (eau sans additif)
- 1 flasque 0,5 L (eau sans additif)
- 1 vingtaine de barres pattes de fruit + patte d'amande
+ équipement obligatoire : frontale et chargeur / couverture de survie / gobelet / carte d'identité / bande elasto / coupe-vent
en électronique : ma montre Tomton Runner + téléphone portable + petite batterie externe
A noter qu'on avait 2 ravitos solides (17 et 35ème kilomètre) sur le parcours + des points d'approvisionnement en eau.
Pour l'eau j'ai tapé en priorité dans ma flasque que j'ai rempli régulièrement. La poche à eau servait de réserve mais je l'avais bien entamée au KM 35 et je l'ai donc remplie à nouveau. Aux 2 gros ravitos j'ai également pris de la Saint Yorre. J'ai du boire au total entre 5 et 6 litres, conforme à l'idée que je fais du 1L / 10 km.
Pour la préparation, on peut toujours s'améliorer, mais à la vue de mon résultat, je peux dire que j'étais prêt. J'ai peu marché les 15 derniers jours et j'ai craint d'être un peu rouillé. En fait c'était bien comme cela. Il faut donc programmer sa préparation en commençant le plus tôt possible.
La sortie sur la distance du Marathon faite 3 semaines avant la course a été très bénéfique. J'aurai souhaité la programmer un peu avant, mais mon emploi du temps ne me l'a pas permis. Ce fut l'occasion de bien tester le matériel, mais aussi de définir la bonne allure.
2 petits points quand même :
j'ai bien hydraté mes pieds quotidiennement pendant plusieurs semaines avant la course. C'est très bénéfique. Cela aurait été encore mieux si j'avais complété avec du tannage (j'ai fait un peu avec du jus de citron, mais pas de manière très régulière). J'ai eu une petite ampoule que j'aurai peut-être pu éviter.
J'aurai voulu dormir plus les nuits précédent la course, mais entre le travail et la chaleur, ça ne s'est pas passé comme souhaité. En tous cas, c'est un point à ne pas négliger et à anticiper.
Pour le coup de barre que j'ai eu (un peu avant le KM 30), je ne sais pas bien l'expliquer.
Sur le marathon on parle du mur des 30 KM. C'est aussi le moment où le soleil a commencé vraiment à baissé. J'aurai peut-être aussi du plus me ravitailler au KM 17.
Vers le KM 25 j'ai également rempli ma flasque avec une eau qui sentait très légèrement la javel. En tous cas je l'ai senti au goût et je ne sais pas comment mon estomac l'a réellement apprécié. Du coup je suis passé sur ma poche à eau et j'ai vidé ma flasque au ravito suivant.
Un peu plus d'une semaine après la course, cela reste un excellent souvenir. Ma petite ampoule se fait oublier et pour le reste j'ai bien récupéré. Je pense remarcher cette semaine et peut-être m'inscrire à une petite compétition le week-end prochain.
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Daniel_56
Daniel_56- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Golfe du Morbihan
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Bonjour Daniel,
C'est très instructif, cela donne des idées de travail sur ces épreuves spécifiques longues.
@ bientot
Fabrice
C'est très instructif, cela donne des idées de travail sur ces épreuves spécifiques longues.
@ bientot
Fabrice
Fabrice_13- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : 13
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Merci @Daniel_56 pour toutes ces précisions et encore bravo
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Foncine
A chaque âge, sa vie
Foncine- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Grenoble
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
Après coup, ce que j'ai réalisé n'est pas si extraordinaire.
Bon, c'est vrai qu'il y a quelques mois je doutais encore de ma capacité à le faire. Et je ne recommanderais pas non plus à quelqu'un qui n'est pas préparé de se lancer dans une telle épreuve.
Mais le corps a des facultés insoupçonnées dès lors qu'on l'entraine progressivement et qu'on tient compte des alertes qu'il émet. Sur des épreuves longues, je pense que les vraies limites viennent :
- de la blessure (chute, entorse, mais aussi celles qui peuvent provenir d'une mauvaise écoute de son corps comme déshydratation, fringale, crampes et même les ampoules (je suis sûr qu'avec un peu d'expérience on doit apprendre à les limiter au maximum ... préparation de la peau, protection des zones les plus sollicitées, ...)
- du mental : oui c'est dur, mais il faut arriver à gérer ses émotions, ses sensations, ... Oui les jambes sont lourdes, oui on est fatigué, oui on serait mieux dans un canapé devant la télé. Mais il faut arriver à gérer tout cela. Les quelques sorties longues que j'ai faites en entrainement m'ont beaucoup aidé à progresser en cela. Inutile d'aller très vite d'ailleurs, au risque de se blesser. Au contraire, il faut vraiment jouer l'endurance fondamentale, et prendre le temps d'écouter son corps.
Bon, c'est vrai qu'il y a quelques mois je doutais encore de ma capacité à le faire. Et je ne recommanderais pas non plus à quelqu'un qui n'est pas préparé de se lancer dans une telle épreuve.
Mais le corps a des facultés insoupçonnées dès lors qu'on l'entraine progressivement et qu'on tient compte des alertes qu'il émet. Sur des épreuves longues, je pense que les vraies limites viennent :
- de la blessure (chute, entorse, mais aussi celles qui peuvent provenir d'une mauvaise écoute de son corps comme déshydratation, fringale, crampes et même les ampoules (je suis sûr qu'avec un peu d'expérience on doit apprendre à les limiter au maximum ... préparation de la peau, protection des zones les plus sollicitées, ...)
- du mental : oui c'est dur, mais il faut arriver à gérer ses émotions, ses sensations, ... Oui les jambes sont lourdes, oui on est fatigué, oui on serait mieux dans un canapé devant la télé. Mais il faut arriver à gérer tout cela. Les quelques sorties longues que j'ai faites en entrainement m'ont beaucoup aidé à progresser en cela. Inutile d'aller très vite d'ailleurs, au risque de se blesser. Au contraire, il faut vraiment jouer l'endurance fondamentale, et prendre le temps d'écouter son corps.
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Daniel_56
Daniel_56- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Golfe du Morbihan
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
@Daniel. J'ai adoré ton récit et ses précisions...et j'ai bien aimé ta consommation aux 10 km
mICHEL02- Membre 5 ansMembre 5 ans
Re: ULTRAMARIN 2019 - Trail 56 km (en MN) - 29/06/2019
super récit Daniel et bravo. Même ce que tu as réalisé, n'est pas si extraordinaire, il fallait le faire jusqu'au bout.
t'as géré ta course de bout en bout. Les précieux renseignements que tu donnes pourront nous être bénéfiques plus tard.
Et comme tu le dis, il faut écouter son corps.
et 1l/10 km, ça donne 10l/100, wouah!
t'as géré ta course de bout en bout. Les précieux renseignements que tu donnes pourront nous être bénéfiques plus tard.
Et comme tu le dis, il faut écouter son corps.
et 1l/10 km, ça donne 10l/100, wouah!
Pascal Audras- Membre 5 ansMembre 5 ans
- Localisation : Lannilis Nord Finistère
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